Il avait été le deuxième à évoquer la possibilité d'un plan B à la candidature de François Fillon à l'Élysée. Après le député du Rhône Georges Fenech, qui avait déclaré que son parti ne pouvait "pas continuer avec un candidat en extrême difficulté", Philippe Gosselin était allé un peu plus loin. Le mercredi 1er février, il avait lancé "un appel à Alain Juppé pour qu'il réfléchisse à la possibilité de prendre le relais de François Fillon".
"Je ne suis pas téléguidé par Alain Juppé, avait affirmé l'élu de la Manche. Mais plusieurs députés pensent comme moi. Il faut réfléchir à toutes les hypothèses, gouverner c'est prévoir. François Fillon est notre candidat mais les Français se posent des questions et les parlementaires se posent des questions". Une déclaration réalisée depuis les couloirs de l'Assemblée nationale.
Des propos qui sont très mal passés auprès de ses collègues des Républicains. À l'heure du rassemblement derrière François Fillon, certains n'ont pas hésité à "le traiter de tous les noms. Ils ont même été jusqu'à me dire que j'étais un collabo", confiait ce proche d'Hervé Mariton au journal l'Opinion daté du mercredi 8 février.
Symbole de l'ambiance qui règne en ce moment au sein du parti, le retour de bâton avait été encore plus sévère pour Georges Fenech, qui a failli perdre son investiture pour les législatives après ses déclarations en solitaire. Mais tout cela, c'était avant que l'élu revienne sur ses propos et se range derrière François Fillon.
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