Le 15 mars dernier, l'Assemblée nationale a donné son feu vert à un processus de privatisation du gestionnaire des aéroports de Paris (ADP). "Si cette privatisation survient, il faut que tout le monde y trouve son compte. Il faut que les clients trouvent la qualité de service, il faut que les contribuables aient la certitude que l'État en tirera un prix de vente correct, il faut que dans les territoires on sache que les nouveaux actionnaires soient attentifs à la création d'emplois", explique Augustin de Romanet, PDG d'ADP.
Mais la France doit-elle vendre l'intégralité de ses parts alors qu'ADP vaut environ "18 milliards d'euros à la bourse" ? Une question à laquelle refuse de répondre l'homme d'affaires. "Je serais très embarrassé de faire une préconisation car cela pourrait dire que j'ai une préférence personnelle. Mais, nous sommes préparés si l'État décidait de céder le contrôle", assure-t-il.
Ce dernier explique par ailleurs que l'État perçoit chaque la moitié du dividende d'ADP, soit "60% du résultat net". "Le résultat net de cette année était de 610 millions d'euros, le dividende de 370 millions et l'État a donc la moitié". Soit quelque 175 millions d'euros.
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