Cela fait 20 ans qu'on l'attend : une ligne rapide entre le centre de Paris et son aéroport principal. Et il semble que le dossier soit enfin sur les rails. En tous cas, ce qui est sûr, c'est que le "Charles de Gaulle Express" n'est plus enterré.
La signature d'une concession entre l'État et une société composée de la SNCF, la Caisse des dépôts, et Aéroports de Paris (ADP), débloque enfin ce dossier. C'est une bonne nouvelle pour la région parisienne et plus largement pour l'économie française. Il faut moins de temps pour rallier Bordeaux, que d'atteindre le centre de la capitale depuis cet aéroport, qui accueille plus de 10 millions de passagers par an.
Il reste toutefois une série d’obstacles à surmonter pour que Paris soit réellement à 20 minutes de Roissy-Charles de Gaulle. Toutefois, le projet a peu de chance de capoter. En tous cas, ce serait une faute grave car la région parisienne est la première destination touristique mondiale. C'est aussi 30% de la production de richesses du pays, en concurrence avec les autres pôles européens.
Les trains ne sont toutefois pas encore sur leur voie. Vingt ans après le lancement du dossier, on réalise qu'il y a 16 projets d'infrastructures en attente qui se bousculent dans la même zone géographique. Les rails du "CDG Express" vont croiser celles du RER B, dont la réhabilitation est une priorité du gouvernement. Cela risque de se traduire par un embouteillage des chantiers, des problèmes de financement, de disponibilité des entreprises et de bras de fer politico-administratif.
Pourtant, le temps presse : ce projet de ligne rapide est un engagement dans le cadre des Jeux Olympiques de 2024. Son financement (1,8 milliards d'euros) est déjà bien cerné, ses infrastructures (200 millions d'euros pour la signalisation, et 340 millions d'euros pour les voies) devraient bénéficier au RER B. Mais est-ce que cette conjonction d'intérêts suffira pour que le "CDG Express" entre en gare le jour J ? Est-ce que le gouvernement peut tenir l'intégralité de ses engagements ? Il faudra répondre à ces questions.
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