Accusations contre Éric Coquerel : "Sa réputation n'est pas infondée, j'en suis témoin", dit Sophie Tissier

Sophie Tissier, militante de gauche, co-présidente du parti de l'Union Citoyenne pour la Liberté et ancienne figure des "gilets jaunes", a annoncé dimanche 3 juillet avoir effectué un signalement au comité de suivi des violences sexuelles de LFI quant au comportement envers elle du député Éric Coquerel, élu cette semaine président de la commission des Finances de l'Assemblée. Elle lui reproche des avances insistantes et des gestes inappropriés. Les faits se seraient déroulés lors d'une soirée du parti de gauche en 2014. 

"J'avais vraiment l'impression d'être devenue son jouet de la soirée. Il n'arrêtait pas de vouloir me faire danser. Je lui faisais comprendre que c'était lourd, que je n'étais pas intéressée. Il a eu des mains baladeuses, il me prenait par la taille. Au moment de quitter la boîte, il m'envoyait des SMS hyper insistants", nous confie-t-elle. "Je me dis qu'il faut que je porte plainte parce que ma parole n'est pas entendue", dit-elle.

"Rokhaya Diallo a lancé le sujet, il n'y avait pas de raison que je la laisse être discréditée, traitée de menteuse alors que la réputation de Coquerel n'est pas infondée, j'en suis témoin", poursuit Sophie Tissier. De son côté, Éric Coquerel nie fermement ces accusations. Il dit avoir dansé avec Sophie Tissier sans jamais avoir eu de comportement délictuel.