Bientôt un débat et un vote au Parlement sur la question du soutien à Kiev. "Le président de la République a demandé au gouvernement de faire devant le Parlement une déclaration en application de l’article 50-1 de la Constitution, relative à l’accord bilatéral de sécurité conclu avec l’Ukraine le 16 février 2024 et à la situation en Ukraine, suivie d’un débat et d’un vote", selon un communiqué de l'Élysée ce mardi 27 février.
Cet accord de sécurité "inscrit notre soutien à l'Ukraine dans la durée pour faire échec à la guerre d'agression de la Russie", rappelle le palais présidentiel, qui ne précise pas la date du débat parlementaire.
L'annonce fait suite aux déclarations d'Emmanuel Macron ce lundi 26 février. À l'issue d'une conférence internationale de soutien à l'Ukraine regroupant 27 chefs d’État et de gouvernement ou leurs représentants ministériels à Paris, le président de la République avait annoncé ne pas exclure l'hypothèse d'un envoi de troupes occidentales en Ukraine.
"Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre", avait estimé le chef du gouvernement. Des déclarations vivement critiquées par les oppositions, de LFI au RN, qui réclamaient un débat au Parlement.
Ces déclarations du Président ont été très fraichement accueillies également par les autres pays de l'Union, notamment par l'Allemagne, le Royaume-Uni, ou la Pologne. Le soutien international à l'Ukraine "ne prévoit pas la présence sur le territoire ukrainien de troupes d'États européens ou de l'Otan", a par exemple fait savoir le gouvernement italien dans un communiqué ce mardi 27 février.
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu qui a dû préciser ce mardi après-midi la pensée présidentielle : "Je vois la tournure des choses sur les réseaux sociaux ou sur le volet plus médiatique. Ce n'est pas envoyer des troupes pour faire la guerre à la Russie. Et le président de la République a été clair hier au soir en disant que nous n'étions pas en guerre avec le peuple russe ou la fédération de Russie".
Invité sur RTL le jeudi 22 février, il avait déclaré : "Il est certain que la sécurité de l'Europe passe par une victoire ukrainienne. Non, une victoire russe ou une victoire ukrainienne, ça ne se vaut pas, ça ne sera pas la même architecture de sécurité en Europe".
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