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Le député Renaissance Charles Rodwell, au micro de RL, le 28 décembre 2025.
Crédit : RTL
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L'attaque au couteau, commise vendredi 26 décembre dans le métro parisien par un jeune malien ayant fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français, relance le débat sur l'exécution de ces OQTF et, plus largement, sur la politique migratoire de la France. Au micro de RTL ce dimanche 28 décembre, le député macroniste de la 1ère circonscription des Yvelines, Charles Rodwell, "constate l'échec d'une partie de notre politique migratoire depuis ces dernières années".
"Maintenant, nous avons le choix : soit nous faisons simplement ce constat, soit nous redressons la barre", poursuit celui qui a travaillé à plusieurs reprises sur le sujet à l'Assemblée nationale. Il plaide pour que 2026 soit "une année de 'reset' [réinitialisation, ndlr] de notre politique migratoire". "Nous n'avons pas d'autre choix que de réduire massivement l'immigration entrante en France pour assurer la sécurité des Français", explique-t-il.
Début décembre, le député Renaissance a déposé une proposition de loi avec l'ancien Premier ministre Michel Barnier, visant à renforcer la sécurité, la rétention administrative et la prévention des risques d’attentat. Elle doit être examinée en commission des Lois fin janvier. L'un des principaux objectifs de ce texte est d'"augmenter la durée maximale de rétention de 90 à 180, voire 210 jours pour certains profils qui posent des problèmes de troubles à l'ordre public" détaille Charles Rodwell sur RTL.
"Les durées de rétention des étrangers sous OQTF sont très limitées. Au bout de 90 jours, le juge est obligé de libérer ces personnes. Je considère que c'est insupportable parce que le droit européen nous permet d'aller jusqu'à 180 jours, voire 210", argumente le parlementaire.
"L'objectif de ce texte est donc de garder ces personnes en rétention, de les expulser du territoire français avant qu'elles ne passent à l'acte", abonde l'élu. Il estime par ailleurs qu'"il y a trop d'OQTF dans le pays par rapport au nombre de places en centre de rétention. Si on veut continuer à construire des centres de rétention, donc des places pour enfermer des gens dangereux qui n'ont rien à faire en France, il faut adopter le budget" pour 2026, explique Charles Rodwell, pointant ici "la contradiction majeure du Rassemblement national sur la question".
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