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"Je regarde toujours derrière moi" : l'attaque au couteau à Paris rappelle la crainte chez les femmes de prendre le métro

L'attaque au couteau qui a eu lieu vendredi 27 décembre dans le métro parisien a remis sur le devant de la scène la question de l'insécurité dans les transports en commun. Un sentiment majoritairement éprouvé par les femmes.

Une rame de la Ligne 7 du métro parisien (illustration)

Crédit : IDF Mobilités

Attaque au couteau à Paris : la crainte chez certaines femmes de prendre le métro

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Une attaque qui repose la question de la sécurité dans les transports. Vendredi 26 décembre, un jeune homme de 25 ans a poignardé et blessé légèrement trois femmes sur la ligne 3 du métro parisien. Ce fait divers alimente irrémédiablement la crainte chez certaines femmes de prendre le métro.

Laetitia a la vingtaine lorsqu'un soir elle prend le métro pour rentrer chez elle. Assise dans la rame, Laetitia sent qu'un homme la fixe pendant de longues minutes avant de s'asseoir juste en face d'elle. "Je suis sortie quand le métro était en train de fermer les portes sauf qu'il a réussi à passer. J'ai alors commencé à courir dans les couloirs du métro et quand je suis arrivée à la station, je me suis cachée derrière un distributeur automatique. Il n'a pas réussi à me suivre après", raconte-t-elle au mirco de RTL.

Depuis, la Parisienne ne sort jamais sans son sac en bandoulière, toujours serré contre son buste. "Déjà, le téléphone, c'est soit à la main, soit dans une poche intérieure pour pas qu'on puisse me le voler. Et j'essaie d'être habillée, surtout en été, d'avoir un t-shirt ou quelque chose comme ça, parce que je sais qu'en débardeur, je ne me sens pas forcément super à l'aise dans le métro", ajoute-t-elle.

Si je vois que c'est un homme, je presse le pas.

Élodie, usagère du métro parisien

Pour Élodie, 37 ans, quand on est une femme, on ne sent pas en sécurité dans les transports en commun. "Il faut faire attention même à la sortie des métros quand il fait sombre. Quand je sors du métro et qu'il est tard, je regarde toujours derrière moi et si je vois que c'est un homme, je presse le pas", confie-t-elle. Pour éviter toute déconvenue, la jeune maman évite de prendre les transports seule le soir. Elle opte même pour le taxi après 23h.

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