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Policier et agents de la RATP dans une station de métro de Paris.
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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Un homme âgé de 25 ans a été placé en garde à vue, après avoir attaqué au couteau trois femmes dans le métro parisien, vendredi 26 décembre. Les agressions ont eu lieu successivement aux stations Arts-et-Métiers, République et Opéra.
L'individu, ayant pris la fuite, a été interpellé à Sarcelles près de trois heures après les faits. Quant aux victimes, elles ne présentent que des blessures légères. Pour Loïc Dessertenne, policier membre du syndicat Alliance, "ça aurait pu être bien pire". "Quand vous avez un individu qui agresse au couteau dans le métro au moment des fêtes, le bilan aurait pu être vraiment terrible", ajoute le syndicaliste au micro de RTL.
L'agresseur était emprisonné cette année et a été libéré très rapidement en situation régulière. On lui a donné l'opportunité de commettre ses faits
Loïc Dessertenne, policier membre du syndicat Alliance
Il souligne la réactivité d'intervention des forces de l'ordre. "On soulève ces problématiques depuis des années. Aujourd'hui, les transports sont en train de développer leur sécurité, par les systèmes de vidéosurveillance et par les groupes de policiers qui patrouillent. Arriver à un risque zéro, c'est extrêmement compliqué dans les transports", dresse-t-il sur RTL.
Le suspect, un Malien visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et dépendant au crack, a déjà été écroué en 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle.
"Là où je vois une problématique sur cette affaire, c'est sur le profil de cet individu. Il est connu pour des faits extrêmement graves, de vols violents dans les transports, d'agressions sexuelles, de vols à l'arraché, de destruction..., s'étonne Loïc Dessertenne. On constate qu'il est emprisonné cette année et libéré très rapidement, au mois de juillet, en situation régulière. On lui a donné l'opportunité de commettre ses faits."
Le représentant du syndicat Alliance dénonce des règles d'expulsion des délinquants étrangers "extrêmement complexes". "Si les pays d'origine ne veulent pas les reprendre, ils restent chez nous. Ils font des tours dans les prisons, les centres de rétention et puis ils retournent dehors", poursuit-il.
Interrogé sur l'attitude à avoir lors de ce genre d'agression, notamment de la part des usagers, le représentant syndical insiste : "Aujourd'hui, intervenir face à quelqu'un qui a une arme blanche en main, une personne lambda qui ne serait pas un policier armé, équipé et entraîné, c'est prendre des risques qui peuvent s'avérer mortels. Je ne peux pas conseiller aux gens d'y aller".
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