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Météo : des records de chaleur battus ou égalés dans le Sud-Est, le Centre-Est et le Sud-Ouest
Plusieurs records de température maximale pour le mois de mai ont été battus ou égalés mercredi dans le Sud-Est, le Centre-Est et le Sud-Ouest, notamment à Albi (33,7°C), Toulouse (33,4°C) ou Montélimar (33,8°C), a annoncé Météo-France.
Des enfants se rafraîchissent dans une fontaine à Toulouse, mercredi 18 mai.
Crédit : Valentine CHAPUIS / AFP
Plusieurs records de température maximale pour le mois de mai ont été battus ou égalés, mercredi 18 mai, dans le Sud-Est, le Centre-Est et le Sud-Ouest, a annoncé Météo-France.
Il a fait cette semaine entre 28 et 34°C dans la plupart des régions, une température inhabituelle pour la saison. Mercredi, 33,7°C ont été relevés à Albi, 33,4°C à Toulouse, 33,8°C à Montélimar et 35°C au Cap Ferret. Même en Bretagne, l'île de Bréhat a égalé son record datant du 31 mai 1992, avec 27,8°C.
Étant donné les températures moyennes des 17 premiers jours du mois, il est "maintenant fort probable" que mai 2022 devienne le mois de mai le plus chaud jamais enregistré en France, battant mai 2011, a aussi dit Météo-France.
Une période de forte chaleur
"Il s'agit d'un épisode de chaleur, durable, étendu et intense, exceptionnel pour la saison", a expliqué lundi à l'AFP Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France, même si l'épisode ne correspond pas à la définition technique d'une "vague de chaleur". Pour cette catégorisation, "l'indicateur thermique national", moyenne de températures relevées en 30 points répartis sur tout le territoire métropolitain, doit dépasser 25,3°C pendant trois jours consécutifs, ce qui ne sera pas le cas.
Les températures vont encore être en hausse, jeudi matin, mais les maximales seront en baisse dans l'après-midi.
La France traverse sa plus longue période de printemps la plus chaude, avec au moins 37 jours consécutifs au-dessus de la normale, une période de forte chaleur rendue plus probable par le réchauffement climatique.
