Animaux : bientôt la fin des colliers de torture pour les chiens ?
Le 16 janvier sera examiné à l'Assemblée une proposition de loi visant à interdire la vente et l'utilisation des colliers coercitifs chez le chien. Zoom sur ces colliers dits "éducatifs" mais qui sont plus des colliers de torture.
Les colliers dits coercitifs imposent une contrainte physique voire génèrent de la douleur et sont utilisés à des fins éducatives. Ça englobe à la fois les colliers étrangleurs, les colliers métalliques à piques/pointes et les colliers qui envoient des décharges électriques et sont présentés comme des colliers de rappel, anti-fugue, anti-aboiements, éléctro-statiques.
Le collier étrangleur se resserre autour du cou de l'animal lorsqu'il tire en laisse, l’empêchant de respirer. Dans le cas du collier à pointes, celles-ci s’enfoncent dans la peau du chien quand il tire, entraînant de la douleur.
Pour les colliers anti-aboiements électriques, c’est la vibration des
cordes vocales qui entraîne la décharge électrique. Pour les colliers de rappel/anti-fugue, le chien est équipé du collier et le maître d’une télécommande, qu'il peut actionner à distance pour envoyer la décharge électrique.
Pourquoi faudrait-il interdire les colliers coercitifs ?
Ce sont des procédés basés sur la douleur. Un chien qui se prend un décharge électrique hurle ou couine. Ils peuvent entraîner de vraies blessures chez les chiens. Des blessures et perforation de la peau avec les pointes, des brûlures avec les colliers électriques, des déformations de la trachée, une augmentation de la pression intra-oculaire avec les colliers étrangleurs.
On les appelle des colliers de dressage ou d’éducation mais ce
sont des outils de torture.
L’éducation sur la douleur et sur
la peur ou le stress est totalement contre-productive. De nombreux pays ont déjà interdit ce type de colliers (Allemagne, Suisse, Canada, Pays-Bas et depuis l’an dernier en
Grande-Bretagne).