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Voiture dans une piscine, noyade, protoxyde d'azote : trois jeunes meurent dans des "circonstances improbables" à Alès

Deux mineurs et un jeune adulte qui se trouvaient dans une voiture sont morts, mercredi 3 décembre dans la matinée. Le véhicule, où a été retrouvé du protoxyde d'azote, a été découvert dans une piscine.

Un camion de pompiers (illustration)

Crédit : Jean-Marc Barrère / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Voiture dans une piscine, noyade, protoxyde d'azote : trois jeunes meurent dans des "circonstances improbables" à Alès

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Sophie Neumayer - édité par Gabriel Joly

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Trois personnes sont mortes mercredi 3 décembre dans la matinée à Alès (Gard) après un accident de la route, en l'occurrence deux mineurs de 14 et 15 ans, ainsi qu'un jeune adulte de 19 ans, qui se trouvaient tous dans la voiture, a appris RTL auprès du parquet d'Alès et de source policière, confirmant une information du Parisien.

D'après nos informations, le propriétaire d'un pavillon a découvert le véhicule sur le toit dans sa piscine et appelé la police vers 5h45 ce matin. Les premières constatations laissent penser que les trois jeunes sont morts de noyade, confirme le procureur d'Alès Abdelkrim Grini évoquant des "circonstances improbables".

Au fond du bassin de plus d'1m50 de profondeur dans lequel la voiture - faisant sensiblement les mêmes dimensions - s'est emboitée, il leur était impossible d'ouvrir les portières. Les pompiers ont vidé la piscine pour intervenir sur l'automobile, entièrement immergée dans l'eau excepté les roues.

"C'est vraiment le comble de l'horreur. C'était impossible pour les passagers d'ouvrir les portes. Ce n'est pas le choc de l'accident qui les a tués. Ils se sont retrouvés la tête retournée, dans de l'eau glacée, incapables de sortir. Ils n'avaient aucune chance", a estimé Abdelkrim Grini, à l'AFP.

Du protoxyde d'azote dans la voiture

Pour l'heure, rien n'indique qu'ils roulaient vite, sachant qu'aucun airbag ne s'est déclenché. Ils ne portaient pas de ceinture lorsqu'ils ont été retrouvés, possiblement car ils ont tenté de se libérer dans la panique.

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À ce niveau de la route, une courbe ne permet pas d'aller à plus de 50 km/h, d'autant plus au milieu de la nuit, vers 2h du matin, et sous une pluie abondante dans le Gard. Vraisemblablement, la voiture a percuté un muret sur le flan gauche, tombant dans un jardin protégé seulement par un grillage brise vue.

Quatre bouteilles de protoxyde d'azote ont par ailleurs été retrouvées dans la voiture. On ne sait pour l'heure pas qui était le conducteur et s'ils avaient consommé.

Les trois corps ont été emmenés à l'institut médico-légal de Nîmes pour y être autopsiés, un retour toxicologique étant attendus dans les jours qui viennent. L'enquête pour permettre de comprendre les causes du drame a été confiée au commissariat de la police nationale à Alès, tandis que le parquet a diligenté une expertise accidentologique.

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