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Vue aérienne de la prison de la Santé à Paris
Crédit : AFP
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"Les pénitentiaires, dans leur ensemble, vivent cela comme une insulte à notre savoir-faire, à notre professionnalisme, à notre technicité." Une semaine après l'incarcération de l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, accompagné par deux officiers de sécurité du SDLP (Service de la Protection), la situation a toujours du mal à passer pour Alexandre Caby, Secrétaire général d'un syndicat pénitentiaire.
"L'honneur des pénitentiaires" serait ainsi attaqué, avoue le Secrétaire Général de l'UFAP UNSa Justice. "Nous, les pénitentiaires, on sait faire, on sait garder des détenus médiatiques", explique-t-il au micro de RTL, pour justifier leurs compétences pour permettre la sécurité d'un détenu pas comme les autres : "Les pénitentiaires savent faire et il suffit juste de leur faire confiance. Nous n'avons pas besoin de nous faire expliquer comment fonctionne un quartier d'isolement et comment doivent fonctionner les pénitentiaires."
Et Alexandre Caby de rappeler les caractéristiques d'un quartier d'isolement, quartier dans lequel est incarcéré Nicolas Sarkozy au sein de la prison de la Santé : "Les mouvements sont sécurisés à l'isolement, les détenus ne se croisent pas, ce sont des mouvements qui sont individuels." La présence des pénitentiaires suffirait puisque les risques pour l'ex-président sont alors quasiment nuls.
"Un quartier d'isolement, c'est isolé, c'est étanche", ajoute-t-il, précisant que "si un jour le quartier d'isolement venait à être victime d'un mouvement collectif de la part du reste de l'établissement, ce sont pas ces deux fonctionnaires de police qui assurent sa sécurité au quotidien qui changeront quoi que ce soit".
"Les policiers qui s'occupent de la sécurité rapprochée de Nicolas Sarkozy sont des policiers tout à fait aguerris", reconnaît malgré tout Alexandre Caby : "Ce sont des gens du SDLP qui ont des techniques professionnelles qui sont à la pointe, mais au même titre que nos unités sont capables de le faire et les pénitentiaires sont capables de le faire."
Ainsi, son syndicat a déjà "écrit au garde des Sceaux" pour que ce service protégeant Nicolas Sarkozy cesse le plus tôt possible. "Nous n'avons pas l'intention de lâcher", affirme-t-il : "On est tous d'accord entre nous que cette situation est inacceptable et on ne l'acceptera pas dans le temps. Nous ne courberons pas l'échine et nous n'accepterons pas cette situation."
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