Seine-Maritime : une usine Seveso seuil haut "mise à l'arrêt" après un incident

Dans la commune de Grand-Quevilly, près de Rouen, une usine chimique classée Seveso seuil haut a été "mise à l'arrêt" après un incident, dans la matinée du mardi 1er octobre.

Le Grand-Quevilly

Crédit : RTL

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Moins d'une semaine après l'incendie de Lubrizol, une autre usine chimique, classée Seveso seuil haut à Grand-Quevilly, près de Rouen, a été "mise à l'arrêt" mardi 1er octobre. L'interruption de l'activité de l'usine a eu lieu vers 7H45, a annoncé la préfecture de Seine-Maritime, précisant qu'il n'y avait pas d'incendie, ce que conteste la CGT.

"L'usine Borealis (production d'engrais) (...) a déclenché son POI (Plan d'Organisation Interne) à la suite d'une perte d'alimentation électrique qui nécessite sa mise à l'arrêt pour mise en sécurité de l'installation", a indiqué la préfecture dans un communiqué.

Selon les premières constatations, "cette perte d'alimentation électrique serait due à l'échauffement d'une cellule du poste électrique principal", a ajouté la préfecture. De son côté, la représentante CGT, qui avait évoqué un incendie dans un premier temps, a ensuite déclaré qu'"un rat s'était collé sur les barres du transformateur" provoquant "une coupure d'électricité et un court-circuit".

"Plus rien ne fonctionne au sein de l'usine"

"Les postes électriques sont très vétustes. Il y a déjà eu plusieurs alertes du CHSCT sur cette question. A ce stade, plus rien ne fonctionne au sein de l'usine", a-t-elle dit, soulignant qu'il n'y avait pas de lien avec Lubrizol.

L'usine Borealis est située à environ quatre kilomètres au sud-est de l'usine Lubrizol, où un spectaculaire incendie a eu lieu jeudi 26 septembre, déclenchant un important nuage de fumée noire, aux conséquences sanitaires et environnementales qui inquiètent habitants et agriculteurs.

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