Attaque au couteau à Arras : ce que l'on sait

Un homme armé d'un couteau a tué un enseignant et fait deux blessés graves dans un lycée à Arras. L'auteur de l'attaque a crié "Allah Akbar", selon une source policière.

Un homme a attaqué un professeur de français dans un lycée d'Arras

Crédit : Denis CHARLET / AFP

ARRAS - Profil de l'assaillant, rappel des faits... Que sait-on de l'attaque ?

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Un homme a poignardé à mort un enseignant et fait deux blessés graves dans un lycée à Arras, dans le Pas-de-Calais, ce vendredi 13 octobre, au matin. Emmanuel Macron, les ministres de l'Intérieur et de l'Éducation sont sur place.

Selon les premiers éléments, l'assaillant a crié "Allah Akbar" lors de l'attaque. Elle intervient presque trois ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty, un enseignant de 47 ans décapité le 16 octobre 2020 près de son collège des Yvelines, après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d'expression.

Parmi les deux blessés figurent, un agent du lycée en urgence absolue, après avoir été atteint de plusieurs coups de couteau, et un enseignant en urgence relative. Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, l'agent est "très gravement blessé, entre la vie et la mort". Aucun lycéen n'a été blessé, selon une deuxième source policière.

Le déroulé des faits

Les faits se sont déroulés un peu avant 11 heures, au lycée Gambetta d'Arras situé près de la gare. Un homme a attaqué au couteau plusieurs personnes aux cris d'Allahou Akbar. Dominique Bernard, l'enseignant tué, était professeur de français. L'auteur a été interpellé et le parquet antiterroriste a été saisi.

L'assaillant, Mohammed M. est un homme âgé de 20 ans, ancien élève de la cité scolaire. Il est déjà connu des services de police d'Arras. Au moins un de ses frères est actuellement en prison. Cet homme est également connu des services de renseignement puisqu'il est fiché S. Il a été interpellé grâce à un taser par les forces de l'ordre et est actuellement interrogé.

Contrôlé la veille de son passage à l'acte

L'auteur des faits faisait l'objet d'un suivi actif récent de la DGSI. Il faisait l'objet de mesures de surveillance actives : il était sous écoute et faisait l'objet de surveillances physiques. Selon nos informations, il avait été contrôlé la veille de son passage à l'acte, le 12 octobre, sans qu'aucune infraction ne puisse lui être reprochée.

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