La France passe en alerte "urgence attentat", confirme Gérald Darmanin

L'attaque au couteau dans la cité scolaire d'Arras, aux abords du lycée Gambetta ce vendredi 13 octobre, a fait un mort et trois blessés parmi le personnel de l'établissement. L'assaillant, Mohammed M., est un jeune homme de 20 ans, radicalisé et fiché S, d'origine tchétchène.

Le président de la République et le ministre de l'Intérieur se sont exprimés ce vendredi soir, après s'être rendus sur les lieux. Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, est aux côtés des syndicats d'enseignants dans une réunion tardive, débutée à 19h30. Il devrait faire part de ses conclusions à l'issue de ces échanges.

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Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, aux côtés d'Emmanuel Macron cet après-midi au lycée Gambetta d'Arras, se trouve toujours en fin de soirée ce vendredi, en réunion avec les syndicats d'enseignants. Il devrait s'exprimer à l'issue de cette rencontre.

Le ministre a fait part plus tôt sur X (ex-Twitter) de sa réaction face à un "drame d'une horreur inouïe".

Un premier hommage, informel, a été rendu à Dominique Bernard, l'enseignant de lettres mort égorgé dans l'attaque au couteau d'Arras ce vendredi matin. Ce rassemblement spontané s'est tenu dans le centre ville en début de soirée, vers 18 heures, selon l'AFP.

Une cinquantaine de personnes s'est donc réunie Place des Héros, et a adressé une minute de silence à ce professeur de 57 ans, père de trois filles. Drapeaux de la ville, français et européen étaient en berne sur le Beffroi, entourés d'un ruban noir, précise l'agence de presse.

Huit personnes sont en garde à vue ce vendredi soir, a précisé l'Agence France-Presse de source policière, qui précise que le suspect, ainsi que plusieurs membres de sa famille figurent parmi les interpellés.

De nombreuses questions se posent ce vendredi soir, après le passage à l'acte d'un jeune homme de 20 ans, radicalisé et fiché S. Et notamment celle de son profil. Selon nos informations, Mohammed M., d'origine tchétchène, était un étudiant en BTS, et avait été scolarisé dans cette même cité scolaire d'Arras, dont il a tué un professeur et attaqué plusieurs membres du personnel ce matin.

Adepte de boxe, l'un de ses professeurs évoquait à son propos sur RTL ce midi un "religieux fervent". Pour autant, ce dernier ne laissait rien transparaître à ses amis proches : "C'était un gars très discret, très gentil, il ne laissait pas apparaître qu'il allait faire des choses comme ça", a confié l'un d'entre eux au micro de RTL.

En garde à vue, il est actuellement interrogé par la police judiciaire et les hommes de l'antiterrorisme.

RTL Soir

PROFESSEUR TUÉ À ARRAS - Le profil de l'assaillant

13/10/2023 à 19:06 — 03m05s

Un nouveau bilan communiqué ce vendredi soir par le procureur antiterroriste Jean-François Ricard fait état de trois personnes blessées dans l'attaque au couteau du lycée d'Arras ce matin. Aucune nouvelle information n'a été donnée sur l'état de santé de ces personnes, dont un professeur, un agent technique et un agent d'entretien, qui ont reçu "plusieurs coups de couteau", a affirmé le procureur.

Quant à la probable corrélation entre l'attaque de ce vendredi, et la situation au Proche-Orient, Gérald Darmanin a affirmé sans réserve : "D’après nos informations, il y a un lien, malheureusement, avec ce qu’il s’est passé sans doute dans le Proche-Orient, et le passage à l’acte".

"On le voit parce qu'il y a eu des appels, tout à fait ignobles, pour pouvoir passer à l'acte", a ajouté Gérald Darmanin, qui a néanmoins rappelé que le lycée d'Arras n'est pas lié à la communauté juive. Et d'ajouter, toutefois, que "12 interpellations" ont eu lieu depuis l'attaque du Hamas en Israël samedi, "près d’écoles, près de lieux de cultes". Des individus "qui avaient parfois des armes, qui allaient passer à l’acte".

"Il y avait une course contre la montre", a précisé le ministre sur TF1, à propos du contrôle effectué sur le suspect la veille, jeudi. Ce dernier, fiché S, était suivi par la DGSI et connu des services de renseignement comme un individu radicalisé. "Il était depuis quelques jours sous écoute téléphonique, géolocalisé", a précisé Gérald Darmanin, indiquant que les conversations captées, qu'il a lui-même écoutées, ainsi que les messages sondés dans son portable, ne comportaient aucun indice sur le passage à l'acte.
"Donc il y avait une course contre la montre, mais aucune menace, aucune arme, aucune indication", a-t-il appuyé.

Invité du 20 heures de TF1 ce vendredi soir, Gérald Darmanin a confirmé le déclenchement de l'alerte "Urgence attentat" en France, après l'attaque du lycée d'Arras. "Il n’y a pas de menace caractérisée, mais il y a une atmosphère extrêmement négative, notamment du fait de l’appel à des passages à l’acte", a d'abord précisé le ministre, évoquant des tensions renforcées par la situation au Proche-Orient.

Et de détailler en quoi consiste ce niveau d'alerte : "Quand on passe à ce niveau de vigilance, c’est pour dire à tous les Français, à toutes les administrations de faire attention. Ca permet à nos amis militaires de l’opération Sentinelle de monter en puissance”, a-t-il notamment développé.

Dans les faits, "quelques milliers" de militaires supplémentaires "vont aider la police et la gendarmerie, pour surveiller les centres commerciaux, pour protéger tous les Français dans leur vie de tous les jours", a-t-il dit.

Après l'attaque au couteau qui coûté la vie d'un enseignant dans un complexe scolaire d'Arras, ce vendredi 13 octobre, l'alerte "urgence attentat" a été enclenchée dans la soirée, annonce l'entourage d'Élisabeth Borne, repris par l'AFP.

Au micro de RTL ce vendredi soir, Guillaume Farde, professeur à Sciences Po, et co-auteur de La lutte anti-terroriste aux éditions PUF, a pris la parole. "Trois attentats sont déjoués tous les deux mois" dans l'Hexagone, a-t-il affirmé d'après son expertise de la lutte contre le terrorisme en France.

Les invités de RTL

ARRAS - Guillaume Farde est l'invité de RTL Bonsoir

13/10/2023 à 19:33 — 07m35s

Au micro de RTL Bonsoir ! également, Élisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du syndicat SE-UNSA et professeure des écoles, s'est exprimée au sujet de l'attaque du point du vue du corps enseignant, à nouveau touché de plein fouet quasiment la veille des trois ans de l'assassinat de Samuel Paty.
"C'est un choc aussi intense et douloureux" que l'a été la mort violente de l'enseignant en 2020, a-t-elle fait savoir, déplorant : "On voulait tous penser, croire que cela ne se reproduirait pas".

Les invités de RTL

ARRAS - Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du syndicat SE-UNSA, est l'invitée de RTL Bonsoir

13/10/2023 à 19:01 — 06m18s

Invitée de RTL Bonsoir !, Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur, a notamment livré quelques éléments à propos de l'interpellation de l'assaillant : "Cette interpellation s'est déroulée assez rapidement, il n'a pas résisté outre-mesure, et n'a pas cherché de nouveau à faire usage de son arme", a-t-elle expliqué.

Cette dernière a également ajouté, à propos du profil du suspect, pourtant connu des services de renseignement et surveillé : "Quand on a une suspicion de radicalisation et en même temps aucun fait tangible qui prouve une future action, cela montre la difficulté de nos services de renseignement à estimer le passage à l’acte", a-t-elle déploré. Et de souligner : "Il n'y avait aucune suspicion du moment du passage à l'acte".

Les invités de RTL

ARRAS - Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur, est l'invitée de RTL Bonsoir

13/10/2023 à 18:56 — 08m35s

Rentré d'Arras, le président de la République préside ce vendredi soir une réunion exceptionnelle de sécurité à l'Élysée, comme l'indique l'AFP, d'après des informations du Palais. Sont présents lors de ces échanges débutés à 18h45, les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin, de la Justice Eric Dupond-Moretti et de l'Education Gabriel Attal.

Le procureur antiterroriste livrera de premiers éléments et détails sur l'affaire lors d'une conférence de presse au tribunal de la ville à 20 heures, indique un communiqué.

Élisabeth Borne prend à son tour la parole et s'exprime en cette fin d'après-midi sur X (ex-Twitter), sur ces événements d'ampleur nationale : "cibler l’école (...) c'est s’attaquer à la République", a-t-elle souligné dans sa publication, après qu'un professeur ait été tué.

"Mes pensées vont aux familles et proches des victimes, et à toute la communauté éducative, à nouveau si durement éprouvée", a-t-elle conclu.

Selon nos informations, neuf interpellations, dont celles de l'auteur, ont eu lieu depuis ce matin, dans le cadre dans le cadre des opérations de police déclenchées après l'attaque au couteau de ce vendredi matin, selon une source proche de l'enquête. Il s'agit notamment d'un frère de l'assaillant et de plusieurs personnes de son entourage.

Le grand frère de Mohammed, Movsar, présente selon l'OMA, relayé par la police judiciaire, le profil d'un jeune homme de la communauté tchétchène, radicalisé et très virulent sur les réseaux sociaux. En 2016, ce dernier justifiait les attentats de Charlie Hebdo : "il faut que je continue le travail de Fabien Clain [l'un des terroristes, Ndlr]", a-t-il écrit dans une boucle. Il éprouve également de la sympathie pour l'État Islamique.

Sa mère, entendue comme témoin, affirme cependant que son fils pratiquait "un islam modéré".

Dans sa déclaration, Emmanuel Macron a évoqué "une autre tentative d'attentat", "déjouée dans une autre région", sans plus de précisions sur cet événement. Selon des informations confirmées par la procureure, il ne s'agirait pas d'une tentative d'attentat à Limay (Yvelines), mais d'un acte isolé.

Un homme a été interpellé à la sortie d’une salle de prière dans le cadre du renforcement des contrôles policiers. Dans sa poche se trouvait un couteau de cuisine. Il n'y aurait donc aucun rapport avec un établissement scolaire, ou un projet d'attentat. Ce dernier est SDF et explique utiliser ce couteau pour se défendre.

Après avoir fait le tour de l'établissement et rencontré certains témoins, dont des élèves, et personnels éducatifs impliqués dans l'attaque, Emmanuel Macron a pris la parole ce vendredi après-midi au lycée Gambetta d'Arras.
Face à la presse, le chef de l'État a dénoncé "la barbarie du terrorisme islamiste", exprimant tout son soutien à la famille de l'enseignant. "Presque trois ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty, c'est à nouveau dans une école que le terrorisme frappe", a-t-il pointé, soulignant que l'enseignant qui "s'est interposé a sauvé beaucoup de vies".

Le président a également salué la rapidité de l'intervention des forces de l'ordre que "la police a pu intervenir 4 min après l'appel". "Une autre intervention a permis de déjouer un autre attentat qui était en cours dans une autre région", a-t-il aussi ajouté.

Et de faire savoir que le proviseur de l'établissement a choisi de ne pas fermer les portes du lycée, et de "rouvrir demain", a salué Emmanuel Macron. Et de réaffirmer son message d'unité face au terrorisme, assurant "nous faisons bloc".

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a pris la parole via une publication sur X (ex-Twitter), se joignant aux hommages à la victime et à la solidarité témoignée aux proches et les blessés.

Nicolas Sarkozy a notamment déploré "l’infamie de l’attaque terroriste qui vient d’avoir lieu". "La France enfin, doit prendre la mesure de la profondeur et de la gravité de la crise à laquelle nous sommes confrontés", a-t-il estimé, dans un message publié sur le réseau social en réaction aux événements.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, sera quant à lui ce vendredi soir sur le plateau du JT de TF1. Présent aux côtés d'Emmanuel Macron cet après-midi au lycée Gambetta, il devrait apporter son éclairage et peut-être de nouveaux détails sur l'enquête, l'audition des témoins ou encore l'interpellation du suspect.

Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé réunir, dans l'urgence ce vendredi soir après le drame qui s'est joué à Arras, les organisations syndicales des enseignants, au ministère rue Grenelle. Les syndicats enseignants "seront réunis à 19h30 au ministère à Paris", selon les syndicats Snes-FSU, Snalc ou encore SE-Unsa, contactés par l'AFP. "La gravité de la situation le nécessite", a réagi Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-Unsa.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a indiqué, via le réseau social X (ex-Twitter), "condamne(r) fermement l’attaque", en qualifiant cet acte de "terroriste". Ils présentent leurs “sincères condoléances à la famille de la victime", et souhaitent "un prompt rétablissement aux blessés".

D'après nos informations, une descente de police est en cours au 9 Voie Châteaubriand à Arras, dans un appartement du 6e étage d'un immeuble d'habitation. Des détonations ont été entendues par les voisins, et les forces de l'ordre se trouvent encore dans l'appartement, qui se trouve être le domicile connu du suspect, Mogouchkov Mohammed, qu'il occupait avec sa mère, son frère et ses deux sœurs.

Selon le témoignage, au micro de RTL, d'un autre professeur du lycée Gambetta, qui s'est retrouvé confronté au suspect, ce dernier cherchait à s'en prendre à un professeur d'histoire.
"Il a agressé le chef cuisinier. Je me suis avancé, je lui ai dit : 'Vous ne pouvez pas faire ça'. Il était à quelques mètres de moi et il s'est retourné vers moi et m'a dit : 'Vous êtes professeur d'histoire ?'", s'est souvenu l'enseignant en philosophie.

For heureusement, le professeur est parvenu à s'enfuir et se mettre à l'abri, "derrière une porte vitrée de la tour principale", a-t-il précisé.

Faits Divers

"Il cherchait un professeur d'histoire" : le témoignage d'un enseignant qui a fait face à l'assaillant d'Arras

Selon des informations communiquées par la police judiciaire, l'assaillant est de nationalité russe. Il se nomme Mogouchkov Mohammed et est né en 2003. Il se trouvait en France depuis 2008.
Ce dernier avait demandé un rééxamen de sa demande d'asile le 5 mars 2021, déclarée comme irrecevable l'Ofpra, vingt jours plus tard, le 25 mars 2021. Il avait effectué un recours devant la CNDA le 23 avril 2021, également rejeté le 16 août 2022.

Il ne pouvait être expulsé, car entré en France avant 13 ans, il bénéficiait à ce titre de la protection absolue contre l'éloignement. Une exception que vise en l'occurrence le projet de loi immigration, qui propose de lever ces protections absolues, qui empêchent les éloignements d’une personne entrée sur le sol national avant 13 ans.

Selon l'Élysée, le président, encore sur place, a marqué une pause devant le corps de l'enseignant, qui se trouve sur le parking de l'établissement, recouvert d'une couverture. Une flaque de sang est visible aux abords de la dépouille, autour de laquelle les équipes de police scientifique travaillent.

Emmanuel Macron se rend en ce moment dans un bâtiment voisin, où se trouvent notamment des élèves du lycée.

Selon nos informations, la séance de 15h dans l'Hémicycle a débuté par une minute de silence, afin de rendre hommage à la victime et aux blessés. La vice-présidente de l'assemblée nationale, Naima Moutchou, s'est exprimée, adressant "l'émotion de la représentation nationale" et de l'ensemble des parlementaires aux victimes et à leurs proches.

Le président de la République est arrivé sur place à Arras, selon l'Élysée. Emmanuel Macron a fait le déplacement aux côtés des ministres de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et de l'Éducation, Gabriel Attal. Le préfet s'est chargé d'accueillir et d'expliquer la situation au chef de l'État, qui devrait prendre la parole.

Selon le ministère de l'Intérieur, l'assaillant, qui a tué un professeur de français, était activement suivi et surveillé (surveillance physique et téléphonique) par la DGSI depuis plusieurs jours. Mais aucun signal n'avait été détecté. Il a d'ailleurs été contrôlé hier sans qu'aucune infraction ne lui soit reprochée.

Dominique Bernard a été tué ce vendredi 13 octobre vers 11 heures par l'assaillant âgé de 20 ans dans l'enceinte du lycée Gambetta-Carnot d'Arras. Ce professeur de français était âgé d'une cinquantaine d'années. Deux adultes ont par ailleurs été blessés : un professeur d'EPS, en urgence relative, ainsi qu'un agent du lycée, en urgence absolue.

Sur X (anciennement Twitter), la police nationale appelle à "ne pas relayer de fausses informations, d'images ou de vidéos" afin de "faciliter le travail des policiers et par respect pour les victimes."

Selon les informations de RTL, issues de sources policières concordantes, au moins quatre interpellations dans l'entourage du suspect sont en cours.

Le ministre de l'Education Gabriel Attal a demandé vendredi aux recteurs d'académies de "prendre sans délai toutes les mesures" nécessaires pour "renforcer la sécurité de tous les établissements" scolaires en France, dans un message transmis par le ministère.

L'auteur présumé, fiché S, est en route vers le commissariat d'Arras. Il va être rapidement interrogé par les enquêteurs antiterroristes et les enquêteurs de la police judiciaire afin de voir s'il revendique et explique son acte. Ses téléphones et ses moyens informatiques vont être saisis.

L'enseignant est mort d'un profond coup de couteau à la gorge et d'un coup de couteau dans le thorax.

Slimane Hamzi, policier du syndicat Alliance Pas-de-Calais, indique sur RTL que la famille du suspect est connue des services de police d'Arras. Ce policier est arrivé après le drame sur place. "J'ai vu le corps du professeur tué gisant au sol, devant le lycée", raconte-t-il. "Un agent d'entretien était en train de se faire soigner, il était couvert de sang. Le 3e blessé est un professeur de sport ouvert au thorax", a-t-il ajouté.

RTL Midi

PROFESSEUR TUÉ À ARRAS - La famille du suspect connue des services de police

13/10/2023 à 12:58 — 05m54s

Le cabinet de Gabriel Attal confirme que la victime est un professeur de français dans ce collège-lycée Gambetta à Arras.

Le parquet national antiterroriste a été saisi pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste", "tentative d'assassinat" et "association de malfaiteurs terroristes".

Deux personnes ont été blessées gravement dans cette attaque. Il s'agit d'un agent de sécurité et d'un autre professeur. Il n'y a pas de lycéens blessés.

Contacté par RTL, Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative Police, indique que le suspect est sorti de l'établissement scolaire les mains en l'air en criant "Allah Akbar" avant d'être "rapidement interpellé" par les policiers. L'un d'entre eux a fait usage de son taser afin de le neutraliser. Concernant les deux personnes grièvement blessées, il s'agirait d'adultes et non pas d'élèves a confirmé Denis Jacob.

Les invités de RTL

ARRAS - Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative Police, est l'invité de RTL

13/10/2023 à 12:35 — 03m40s

RTL a pu joindre un commerçant juste en face du lycée visé par cette attaque. "Juste en face de chez moi, il y a le lycée, avec les camions de pompiers, les camions de police, un poste de commandement de pompiers, des motards qui font la circulation, un attroupement de civils qui regardent. Tous les lycéens, dans la plupart des lycées d'Arras sont confinés", dit-il.

Le journal RTL

ARRAS - "La plupart des lycéens sont confinés", selon un commerçant

13/10/2023 à 12:32 — 48s

Le suspect serait un ancien élève du lycée, âgé de 20 ans. Il s'agit d'un ressortissant d'origine tchétchène, fiché S. Son frère de 17 ans a également été interpellé par les forces de l'ordre devant un autre établissement.

Le président Emmanuel Macron va se rendre à Arras, a annoncé l'Elysée. Le ministre de l'Education Gabriel Attal va également le rejoindre sur place, selon son entourage.

Ce vendredi 13 octobre, un homme armé d'un couteau a tué un enseignant au lycée Gambetta d'Arras dans le Pas-de-Calais. Le ministère de l'Intérieur indique que l'individu a crié "Allah Akbar" au moment de l'attaque. Il a été interpellé. Deux autres personnes ont été blessées.

pas-de-calais

Arras : un enseignant tué dans une attaque au couteau dans un lycée