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Procès de Cédric Jubillar : "L'accusé est quelqu'un d'extrêmement violent", dit l'avocat des proches de Delphine sur RTL

Alors que Cédric Jubillar assure n'avoir "jamais levé la main" sur son épouse, l’avocat des proches de Delphine affirme que l'accusé a une perception biaisée de la violence.

Cédric Jubillar au premier jour de son procès, le 22 septembre 2025

Crédit : Lionel BONAVENTURE / AFP

Procès de Cédric Jubillar : "L'accusé est quelqu'un d'extrêmement violent", raconte l'avocat des proches de Delphine

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Douze jours d’audience, des dizaines de témoignages à charge, et un accusé resté impassible. Cédric Jubillar, jugé pour le meurtre de son épouse Delphine, a une nouvelle fois nié les faits, ce vendredi 9 octobre 2025. "Je n’ai jamais levé la main sur Delphine", a-t-il déclaré ce jeudi devant la cour d’assises du Tarn, répondant pendant plusieurs heures aux questions de la présidente.

Invité de RTL, Philippe Pressecq, l’avocat de la cousine et de la famille de la disparue, estime que le moment est crucial : "Nous entamons une partie importante de la procédure. Cédric Jubillar va être extirpé du silence du box dans lequel il est depuis trois semaines".

Au premier jour de cet interrogatoire, l’avocat décrit un accusé sur la défensive : "Dès qu’on lui parle, l’énervement monte vite. La pression monte et ne demande qu’à s’exprimer. Nous attendons avec impatience que cette pression déborde et lui fasse dire peut-être des choses intéressantes".

Pour lui, tant que le sang ne coule pas, ce n’est pas de la violence

Alors que l'accusé a lui-même reconnu son tempérament impulsif, Philippe Pressecq insiste sur sa perception biaisée de la violence : "C’est quelqu’un qui collait son fils au mur, qui le faisait s’agenouiller sur des Lego et qui lui donnait des claques, des torgnoles. Mais il n’a pas l’impression d’être violent. Pour lui, tant que le sang ne coule pas, ce n’est pas de la violence. C'est en réalité quelqu’un d’extrêmement violent, en parole et en geste".

L'avocat des proches de Delphine espère "arriver dans le vif du sujet lundi" en questionnant l'accusé sur la nuit du 15 au 16 décembre 2020, celle de la disparition de Delphine. "J'espère que le feu des questions le fera sortir de son bloc de granit dans lequel ses avocats l’ont placé", explique-t-il.

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