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Cédric Jubillar lors de son procès aux assises du Tarn, 23 septembre 2025
Crédit : Lionel BONAVENTURE / AFP
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"Je ne l'ai pas tuée, c'est la certitude." Une fois de plus, Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine, a affirmé son innocence en ouverture de son interrogatoire récapitulatif devant les assises du Tarn, ce vendredi 9 octobre.
Après 12 jours de procès, Cédric Jubillar a dû répondre toute la journée pendant des heures aux questions de la présidente. Debout dans le box, cramponné à la barre, ses tremblements permanents sont encore plus évidents que quand il est assis. Il est manifestement plus sombre de jour en jour, car il aurait la grippe mais ses réponses claquent sans hésitation, sans le moindre bafouillage.
S'il reconnaît être impulsif et nerveux, il dit n'avoir "jamais levé la main" sur Delphine, ni n'avoir commis aucune violence physique envers elle. "Je redescends aussi vite que je monte dans les tours", a notamment expliqué le peintre-plaquiste de 38 ans, vêtu d'un pull gris, reconnaissant uniquement avoir pu se montrer physiquement violent avec son jeune fils, Louis.
L'accusé formule des réponses le plus souvent courtes : de nombreux "tout à fait", des "peut-être mais je ne me rappelle pas de cet épisode" ou des "pas du tout" au fil des questions de la présidente de la cour, Hélène Ratinaud.
Invité par l'un des deux avocats généraux à s'exprimer sur Delphine et sur sa relation avec elle, Cédric Jubillar a répondu : c'était une "femme aimante que j'ai aimée et puis voilà". Oui, il la traitait de "salope", mais "c'est un mot que j'emploie souvent, j'ai toujours été un vulgaire personnage", a-t-il dit, affirmant avoir "un humour un peu noir, un peu cru".
Cédric Jubillar a par ailleurs reconnu qu'il pouvait rabaisser son épouse mais "je rabaissais tout le temps tout le monde, c'est mon tempérament", a-t-il dit, estimant que ce comportement de "bad boy" avait pu plaire à sa femme au début. "À la fin, ça l'a saoulé", a-t-il ajouté.
Du côté de l'accusation, le scénario du meurtre est clair : Jubillar est acculé, sa femme va partir, la banque refuse un prêt, il n'accepte pas le divorce, il découvre l'amant et il tue Delphine. Tout cela appuyé par la lecture de témoignages déjà entendus et de messages numériques judicieusement choisis.
En face, la défense a aussi choisi d'autres messages comme ceux lors de l'anniversaire de Cédric en septembre : un dîner, suivi d'un câlin appuyé et un message de Delphine : "J'ai passé une très bonne soirée." Début décembre, après une relation sexuelle, Cédric écrit : "Merci pour cette nuit, c'était vraiment sympa, je t'aime fort fort fort." L'avocat de Jubillar résume : "Une fin de relation banale avec des hauts et des bas."
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