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Cédric Jubillar au premier jour de son procès, le 22 septembre 2025
Crédit : Lionel BONAVENTURE / AFP
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L'audience du jour était particulièrement attendue au procès de Cédric Jubillar. L'accusé du meurtre de Delphine Jubillar a témoigné ce vendredi 10 octobre à la cour d'assises du Tarn. Avant cette prise de parole, un expert était appelé à la barre. C'est lui qui a dressé le profil psychologique de Cédric Jubillar, qu'il a rencontré cinq fois.
Habituellement, l'expertise psychiatrique est déterminante dans un procès d'assises pour expliquer un passage à l'acte. Dans le cas de cette affaire, il n'en est rien. L'expert a dressé le portrait banal et attendu d'un homme marqué par une enfance et une adolescence douloureuses.
Il assure que Cédric Jubillar n'est pas fou, qu'il n'est pas un menteur pathologique. Son propos est maîtrisé : "Jubillar a besoin de reconnaissance, il désire que l'on ait une haute idée de lui".
L'expert note qu'il est très agacé quand on critique sa maison. "Il est capable d'en donner toutes les caractéristiques. Normal, il l'a construite. Cette maison, c'est sa reconnaissance sociale. La perdre avec le divorce, c'est être rabaissé". L'expert cite ce proverbe breton : "Quand on n'a rien, on n'est rien".
Quand un avocat le questionne sur la possibilité d'un aveu, le psychologue conseille : "Si ça s'est vraiment passé, donner la possibilité à Cédric Jubillar de le dire autrement que dans le rapport de force".
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