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Procès de Cédric Jubillar : ce que l'on peut attendre de l'ultime interrogatoire de l’accusé

Cédric Jubillar est longuement interrogé ce vendredi 10 octobre sur les faits qui lui sont reprochés. Juste avant, en ouverture d'audience, un expert doit rendre les conclusions de l'examen psychologique.

Cédric Jubillar lors de son procès aux assises du Tarn, 23 septembre 2025

Crédit : Lionel BONAVENTURE / AFP

Procès Jubillar : ce que l'on peut attendre de l'interrogatoire tant attendu de Cédric Jubillar

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Depuis 12 jours, Cédric Jubillar a affronté les témoignages accablants et accusateurs sans vaciller. Ce vendredi 10 octobre, il va être interrogé devant la cour d'assises du Tarn, lui qui nie toujours toute responsabilité dans la disparition de sa femme Delphine, la nuit du 15 au 16 décembre 2020.

Le début du procès n'a rien apporté pour faire pencher la balance. Toujours aucune explication sur la disparition, un mobile encore faible et des indices tout aussi discutables que discutés. La défense a mis en évidence une enquête parfois étrange.

Des dizaines de témoins de la vie du couple ont dit tout le mal qu'ils pensaient de Cédric Jubillar et il a encaissé, à peine irrité, de temps en temps, lors de rares et courts interrogatoires. Maître Philippe Pressecq, l'avocat de la cousine de Delphine Jubillar, explique : "Tout le monde rumine depuis trois semaines des questions à poser et on va surtout le confronter à ses mensonges".

Maître Pressecq espère que l'on va se concentrer enfin sur la nuit de la disparition : "Le fait que ce soit un mauvais père, on n'est pas devant le juge des enfants. Le fait que Delphine Jubillar ait fait Occitan en deuxième langue, ça n'enlèverait au drame qu'elle a subi. Il faut revenir à cette nuit-là parce que c'est la nuit du crime".

La difficulté, c'est qu'il n'y a pas d'élément objectif sur cette nuit entre 22h55, dernier message de Delphine, et 3h53, quand Cédric rallume son téléphone.

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