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Prisons : qui se cache derrière ces attaques ?

De nouvelles dégradations ont ciblé ce mercredi 16 avril l'institution pénitentiaire, avec notamment l'incendie de trois véhicules dans un parking sécurisé de la prison de Tarascon, une tentative de "déstabilisation" dénoncée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin.

Des véhicules incendiés à Tarascon
Crédit : Hugo Amelin / RTL
Maxime Levy & AFP - édité par Damien Renoulet
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Gérald Darmanin dénonce une tentative de déstabilisation après trois nouvelles attaques contre des prisons. Dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 avril, dans les Bouches-du-Rhône, la voiture d'un surveillant pénitentiaire a été incendiée devant son domicile. Trois autres véhicules ont subi le même sort sur le parking de la prison de Tarascon. Alors qu'en Seine-et-Marne, à Villenois, le hall d'immeuble d'une surveillante a été tagué avec un début d'incendie.

Ces nouvelles déclarations ont été incluses dans la saisine du parquet national antiterroriste (Pnat), qui enquête sur l'ensemble des faits survenus depuis dimanche. Le Garde des sceaux estime que ces attaques pourraient être une réplique à son projet de régime de détention spécial pour les plus gros narcotrafiquants du pays, qui doivent être regroupés à l'isolement strict dans des établissements de haute sécurité.

De mystérieuses inscriptions "DDPF", apparemment pour "défense des droits des prisonniers français" ont été retrouvées ainsi qu'une inscription "DDFM" sur la prison de Toulon.

Un canal "DDPF" a été créé le 12 avril sur la messagerie cryptée Telegram avec la déclaration des droits de l'Homme comme photo de profil. Dans ce groupe, les conditions de vie en détention y sont dénoncées avec une liste de griefs très précise : des promenades trop courtes, le coût élevé des cabines téléphonique, la suppression de certaines activités de loisirs ou encore le comportement de surveillants jugé violent.

"Nous ne sommes pas des terroristes"

Derrière ce groupe, qui se cache-t-il ? Des détenus actuellement incarcérés ? D'anciens prisonniers ? Est-ce une action politique ? Ou s'agit-il de défendre les intérêts de la criminalité organisée, du narcotrafic ? Les enquêteurs de la police judiciaire et de la DGSI étudient ces hypothèses.

En tout cas, le groupe assure qu'il continuera à utiliser l'action violente pour obtenir gain de cause. Et d'affirmer : "Nous ne sommes pas des terroristes", mais "là pour défendre les droits de l'homme à l'intérieur des prisons". Or, certains messages laissent peu de doutes. Celui-ci menace directement de s'en prendre aux surveillants et à leurs familles. "Vous allez tous mourir pour le mal que vous avez fait ou bien si vous tenez à vos familles, il est temps de démissionner."

Un homme a été interpellé mardi soir dans l'Essonne, selon le parquet d'Évry. Il est soupçonné d'avoir relayé sur Telegram un message incitant à commettre des dégradations mais il n'est pas suspecté à ce stade d'être lié au mystérieux groupe DDPF.

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