Policier tué à Avignon : "Il y a une crise de l'autorité de l'État", dénonce un syndicat de police

Bientôt une semaine que le policier de 36 ans, Éric Masson, a perdu la vie au cours d'une banale intervention. Quatre suspects sont en garde à vue, ils continuent de nier les faits. Le Premier ministre, Jean Castex, a reçu lundi soir les syndicats de police, qui se disent "satisfaits" des mesures qui ont été prises, comme le durcissement des peines pour les agresseurs de policiers.

"Une sorte de bascule s'est opérée, une sorte de prise de conscience", estime Rocco Contento, porte-parole Unité-SGP Police, invité sur RTL. Toutefois, la lutte se poursuit, car "les armes sont partout, les agressions et les menaces de mort contre les policiers sont monnaie courante".

"Il y a 25 ans, celui qui tirait sur la police, c'était un braqueur de banque, un type en cavale qui avait 30 ans de prison au-dessus de la tête", poursuit le syndicaliste qui constate qu'aujourd'hui, "il y a un délitement de l'autorité de l'État, une crise de l'autorité de l'État qui a atteint son paroxysme".

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