Pédocriminalité : "Il n'y a pas de profil type", indique le chef du pôle opérationnel de l’Office mineurs sur RTL

Les investigations menées par l'Office mineurs, en charge de la lutte contre les violences faites aux mineurs, a permis l'interpellation d'un pédocriminel qui s'apprêtait à passer à l'acte fin juin 2025.

Quentin Bévan

Crédit : RTL

PEDOCRIMINALITE - Quentin Bévan est l'invité de RTL Soir

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"La pédocriminalité, c'est une criminalité du secret et les profils sont difficiles à détecter parce qu'ils ne sortent pas nécessairement de l'ordinaire et il n'y a pas de profil type", indique sur RTL ce mercredi 23 juillet le commissaire Quentin Bévan, chef du pôle opérationnel de l’Office mineurs (Ofmin).

Les investigations menées par ce service chargé de lutter contre les violences faites aux mineurs (Ofmin), ont permis l'arrestation d'un homme fin juin alors qu'il s'apprêtait à enlever, violer puis tuer sa jeune voisine d'une dizaine d'années. C'est un enquêteur de l'Ofmin "infiltré sur des réseaux pédocriminels" qui a repéré cet individu, indique le policier. Il est parvenu à entrer en contact avec lui puis les forces de l'ordre ont pu le localiser et l'interpeller.

L'interpellation a eu lieu en moins de 24 heures "car il y avait urgence", souligne Quentin Bévan qui ajoute que le mis en cause avait "une réflexion assez précise" de ce qu'il prévoyait de faire. Les savoirs de ce service en matière de pédocriminalité ont joué un rôle très important.

En effet, les équipes enquêtent sur des dossiers pendant des mois et ont des connaissances précises "de cet univers, de leurs codes et de la manière dont ils [les pédocriminels] communiquent par des échanges cryptés", ajoute-t-il. Il y a, actuellement à l'Ofmin, "plus de 300 enquêteurs en cours" et chaque année, le service "identifie plusieurs centaines de profils de pédocriminels".

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