Paris : plusieurs vitrines vandalisées avec des tags antispécistes

Tristan Monteiro ne décolère pas. Ce mardi 1er septembre au matin, le fromager a découvert son établissement vandalisé. Plusieurs graffitis, certains assimilant notamment les éleveurs à des violeurs, ont été inscrits sur ses vitrines. 

"J'ai pété un câble, je les ai insultés de tous les noms", confie Tristan Monteiro à RTL.fr. L'entrepreneur pointe du doigt un "problème d'incompréhension" entre vegans et professions liées à l'élevage. "Leurs accusations n'ont rien à voir avec le métier que je fais. Mes producteurs travaillent à la main avec 40 chèvres", poursuit-il. 

Comme l'établissement de Tristan Monteiro, une dizaine de commerces alimentaires -principalement des boucheries - ont été vandalisés le long de la rue des Pyrénées (XXème arrondissement). Ce n'est pas la première fois que l'artère est prise pour cible. 

Vers le dépôt d'une plainte collective

"On ne tape que sur nous, alors qu'on est contre l'ensilage, l'enrubannage et les pratiques industrielles. Je n'ai aucun produit industriel dans mon magasin, c'est ça qui me tue. 
C'est une guerre d'images", conclut Tristan Monteiro. 

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Le propriétaire de la fromagerie et ceux des établissements voisins songent désormais à s'équiper de caméras pour éviter que de telles actions ne se reproduisent. Une plainte collective devrait également bientôt être déposée.