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"On va se priver de 10.000 euros pour réparer" : les vols de cuivre plongent des communes dans le noir
Au nord de Valenciennes, plusieurs communes sont confrontées à une série de vols de câbles de cuivre, plongeant des quartiers entiers dans l'obscurité.
Un employé travaille sur une ligne de fabrication de câbles en cuivre dans une usine de Suzhou, en Chine, le 16 avril 2011.
Crédit : Xu ruiping / Imaginechina / Imaginechina via AFP
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Au nord de Valenciennes, des communes sont plongées dans le noir à cause de plusieurs vols de câbles de cuivre. Un fléau pour des villes situées dans la vallée de l'Escaut. Les voleurs s'attaquent désormais aux lampadaires dans les rues, ils contiennent des câbles de cuivre. Ils sont toujours autant recherchés, car leur prix suscite les convoitises. La tonne coûte 9.000 euros.
Plusieurs rues d'Escautpont, 4.000 habitants, sont plongées dans le noir depuis une semaine. Morgane habite le centre-ville. Elle a vu tôt le matin les candélabres éventrés. "Ils ont tiré tous les câbles. C'était organisé. C'est une ville calme, tranquille, donc on va moins regarder par ici."
Au total, 200 mètres de câbles dérobés. Mais les pertes auraient pu être plus importantes sans l'intervention de la police prévenue par un habitant. Un des malfaiteurs a d'ailleurs été interpellé. Un vol qui représente un coût pour la commune car ses fils ne sont pas assurés.
Des vols qui se multiplient
"Là, on va se priver de 10.000 euros cette année pour réparer. C'est un budget qu'on garde pour rénover l'éclairage public. On transforme souvent en LED", explique Raphaël Kruszynski, le maire d'Escautpont au micro de RTL.
Depuis deux mois, les vols se multiplient dans les communes du secteur. Les maires se sentent démunis : "Et comment les tirer ? Moi-même, je ne le savais pas. Je le découvre avec cette affaire. Il faudrait mettre ces trappes en hauteur. C'est de l'investissement sur plusieurs années. On ne peut pas remplacer tous les candélabres comme ça. Il faut travailler surtout sur la filière."
Le maire veut également installer de nouvelles caméras de vidéosurveillance. Il refuse en revanche de ne plus éclairer ses rues par peur que l'insécurité ne gagne encore plus de terrain.
