Nicolas Sarkozy s'est fait poser ce vendredi 7 février le bracelet électronique auquel il a été condamné, en décembre dernier, dans l'affaire dite des écoutes, a indiqué une source judiciaire à RTL confirmant une information de l'AFP.
Un agent de surveillance électronique de l'administration pénitentiaire lui a posé le bracelet à la cheville dans l'après-midi puis a paramétré le dispositif. Nicolas Sarkozy ne pourra désormais quitter son domicile que durant certaines heures, fixées lors de son entretien avec le juge d'application des peines la semaine dernière. Selon les informations de RTL, l'ancien président de la République est désormais écroué à la prison de la Santé mais non détenu.
"Le bracelet a été posé le 7 février en début d’après-midi, avec l’autorisation de s’absenter du domicile entre 8h et 20h (21h30 les lundis, mercredis et jeudis)", a précisé à RTL le parquet de Paris qui a confirmé "la décision de la cour de faire exécuter la partie ferme sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique".
"La procédure suit son cours, je n'ai aucun commentaire à faire", a réagi Jacqueline Laffont, l'avocate de l'ancien président de la République. Nicolas Sarkozy, 70 ans, avait été convoqué la semaine dernière au tribunal de Paris pour que lui soient notifiées les modalités de cette condamnation, inédite pour un ancien chef de l'État.
Nicolas Sarkozy, également jugé en ce moment devant le même tribunal dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007, avait été convoqué le 28 janvier dans le cadre de sa condamnation pour corruption et trafic d'influence à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique, devenue définitive après le rejet de son pourvoi en cassation le 18 décembre.
L'ex-chef de l'État va pouvoir demander sans délai à bénéficier d’une libération conditionnelle sous certaines conditions, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans, âge qu’il a depuis le 28 janvier, jour de sa convocation devant le juge de l'application des peines.
Dans ce dossier aussi appelé "Bismuth", l'ex-chef de l'Etat avait été, le 17 mai 2023, une deuxième fois reconnu coupable d'avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un "pacte de corruption" avec Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu'il transmette des informations et tente d'influer sur un recours formé dans l'affaire Bettencourt. Et ce, en échange d'un "coup de pouce" promis pour un poste honorifique à Monaco.
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