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Symbole de la justice (illustration)
Crédit : INA FASSBENDER / AFP
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Le beau-père de Yanis a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle, ce vendredi 20 novembre, pour le meurtre du petit garçon de 5 ans tué lors d'une punition en 2017. La mère a elle écopé de quatre ans de prison dont deux avec sursis pour ne pas avoir empêché le meurtre.
Julien Masson, 34 ans, a été reconnu coupable de meurtre et de violences régulières : il a été condamné à cinq ans de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins, la peine de la mère, 26 ans, étant assortie de trois ans de sursis probatoire, sans mandat de dépôt.
"C'est une décision que nous respectons évidemment" mais "qui ne correspond pas selon nous aux faits", a réagi un de ses avocats, Me Gabriel Duménil. "Notre client réfléchira à l'opportunité de former un appel", a-t-il ajouté.
"Il avait témoigné d'un amour profond pour ce gamin et je pense qu'il y a quelque part une forme d'injustice", a aussi estimé pour sa défense Me Stéphane Daquo.
La mère, Emilie Inglard, 26 ans, reconnue coupable de non empêchement de crime, sera placée pendant trois ans sous un régime de sursis probatoire. Son avocate, Me Fleur Bridoux, l'a dite "soulagée" par le verdict.
Pour la nuit du meurtre, du 5 au 6 février, cette femme décrite comme passive et dépendante de son compagnon "a reconnu sa responsabilité" et "elle accepte la peine".
Jugeant "l'intention d'homicide [...] caractérisée", l'avocat général, Patrick Leleu avait requis 28 ans de réclusion contre Julien Masson et cinq ans de prison dont 30 mois avec sursis contre la mère.
L'accusé avait fini par admettre jeudi sa "responsabilité" dans une mort restant toutefois pour lui "accidentelle". Yanis aurait fait "plusieurs chutes" et il l'aurait frappé d'un "coup de lampe" de poche.
Selon l'enquête, Julien Masson a quitté vers 00H30 le cabanon pour emmener l'enfant courir au bord du canal par une température de cinq degrés, pour le punir d'avoir fait "pipi au lit". À l'arrivée des secours, Yanis gisait sur une veste, en hypothermie et trempé.
Son corps était couvert d'une trentaine de contusions, pour certaines anciennes. Selon l'autopsie, il a succombé à un traumatisme crânien consécutif à un impact violent.
Revenant sur la version de la punition, Julien Masson a assuré être seulement sorti "chercher du tabac" avec l'enfant, évoquant un "caprice futile" de sa part. "Ce qu'il nous dit ne correspond pas, (...) n'explique pas la moitié des plaies", a réagi Me Anne Simar, avocate de l'une des sept parties civiles. Toutes ont soulevé les "incohérences" de l'accusé.
Quelques heures avant le drame, Yanis, avait dit à l'accusé vouloir retourner vivre chez son père biologique, a rappelé Jean-Philippe Broyart, avocat de l'association Enfance et partage
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