Mort de Mohamed à Marseille : les trois policiers mis en examen pour "violences avec arme"

Trois policiers, qui étaient en garde à vue depuis mardi à Marseille dans le cadre d'une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans en marge des émeutes début juillet, ont été placés sous contrôle judiciaire.

Un policier à Marseille (illustration)

Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP

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Trois policiers du Raid, une unité d'élite, ont été mis en examen jeudi 10 août 2023 pour "violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner" après le décès d'un homme de 27 ans en marge des émeutes à Marseille, a indiqué le parquet. "Les magistrats instructeurs ont notifié aux trois policiers leur placement sous contrôle judiciaire", a précisé le parquet, dans un communiqué. Les trois policiers ont également "interdiction de rentrer en contact avec les parties civiles" et ne pourront pas non plus, dans le cadre de leurs fonctions, réaliser "des interventions concernant les violences urbaines".

Le drame s'est déroulé dans la nuit du 1er au 2 juillet dernier, alors que le centre de Marseille était en proie à des pillages et à des dégradations. Mohamed Bendriss, 27 ans, avait perdu la vie dans la nuit du 1er au 2 juillet dernier, après un malaise alors qu'il circulait à scooter dans la cité phocéenne.

L'autopsie du corps de cet homme marié, père d'un enfant et dont la veuve attend un deuxième enfant, avait permis de repérer sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l'impact d'un tir de LBD (lanceur de balle de défense). Le parquet avait estimé début juillet "probable" que le décès de cet homme ait été "causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d'un projectile de type Flash-Ball" (autre nom du LBD).

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