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Marseille : deux policiers relâchés, leurs trois collègues restent en garde à vue

Deux des cinq policiers placés en garde à vue ce mardi 8 août ont été relâchés dans la soirée, annonce la procureure. Ces gardes à vue interviennent dans le cadre l'enquête sur la mort de Mohamed Bendriss, victime d'un tir présumé de LBD en marge des émeutes début juillet. L'homme était père de 2 enfants, dont un à naître.

Un policier à Marseille (illustration)
Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP
Joanna Wadel & AFP
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L'enquête sur la mort du Mohamed Bendriss, jeune homme de 27 ans décédé par un tir présumé de flashball début juillet, alors qu'il circulait en scooter en marge des émeutes à Marseille, progresse. Ce mardi soir, deux des cinq policiers placés en garde à vue dans la journée ont été relâchés. Une remise en liberté sur ordre du magistrat instructeur, confirmée dans un communiqué de la procureure de la République de Marseille publié dans la soirée, et relayé l'AFP. Les trois autres agents restent cependant en garde à vue.

Selon le parquet, d'autres policiers ont également été convoqués pour être entendus comme "témoins" dans cette affaire. Les cinq policiers du Raid, unité d'élite des forces de l'ordre, avaient été placés en garde à vue ce mardi 8 août, dans la matinée, dans le cadre d'une enquête sur la mort du vingtenaire, survenue dans la nuit du 1er au 2 juillet dernier dans la cité phocéenne.

Mohamed Bendriss est le seul mort recensé à ce jour en marge des violences urbaines déclenchées dans plusieurs villes de France, et sur plusieurs jours, à la suite du décès du jeune Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre fin juin. Le parquet estimait fin juillet "probable" que le décès de cet homme ait été "causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d'un projectile de 'type flashball'" (l'autre nom du LBD)."

Le cousin de Mohamed au cœur d'une troisième affaire

C'est lors de l'autopsie du corps de cet homme marié, père d'un enfant et dont la veuve attend un deuxième enfant, qu'avait été repérée sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l'impact d'un tir de LBD (lanceur de balle de défense). Quelque 200 personnes s'étaient rassemblées pour une marche blanche, le 6 juillet, à la cité Air Bel, à Marseille, au pied de l'immeuble où vit l'épouse de la victime.

À écouter aussi

Par ailleurs, une troisième affaire phocéenne concernant une plainte à l'encontre de policiers est toujours en cours d'instruction : un certain Abdelkarim Y., 22 ans, se dit victime d'un tir de LBD de policiers dans la nuit du 30 juin au 1er juillet. Cousin de Mohamed Bendriss, il a perdu l'usage de son œil et présente "une fracture du nez très importante", selon Maître Arié Alimi, qui défend également son cas.

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