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3 min de lecture
Illustration de la Police nationale
Crédit : LOU BENOIST / AFP
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La quête de la vérité se poursuit après la mort de Louise, 11 ans, retrouvée dans un bois en Essonne, dans la nuit du vendredi au samedi 8 février. Les preuves s'accumulent contre le principal suspect, un jeune homme de 23 ans dont l'ADN notamment a été retrouvé sur les mains de la fillette.
Placé en garde à vue, il se montrait assez peu coopératif lors de son interrogatoire hier. Sans pour autant user complètement de son droit au silence, il ne répondait pas aux questions concernant les faits, il les éludait.
Puis, son ADN a fini par parler hier après-midi. Il correspond aux traces génétiques retrouvées sur les mains de Louise. Une avancée majeure dans l'enquête à laquelle il a été confronté en audition. L'homme a reconnu les faits qui lui étaient reprochés lors de sa garde à vue, a annoncé ce mercredi le procureur.
Plusieurs de ses voisins font part de leurs émotions, de leur étonnement. "C'est incompréhensible, on a des très bons rapports de voisinage, j'ai même mangé chez eux", témoigne l'un deux. D'autres voisins décrivent une famille bien intégrée dans la vie du quartier.
Ils parlent d'un jeune homme plutôt réservé. Certains de ces amis d'enfance disent l'avoir perdu de vue, il y a quelques années, il se serait renfermé, enchainant les formations, sans vraiment de succès. Il avait notamment récemment réalisé un stage chez une paysagiste.
Un habitant du quartier explique qu'il passait son temps à faire du bruit avec son scooter et qu'il trainait dans un petit périmètre entre le PMU à côté du collège et le Carrefour lui aussi à proximité.
Plusieurs sources nous expliquent qu'il passait aussi du temps dans sa chambre, jouait très régulièrement aux jeux vidéo en ligne. Il était aussi connu des autorités pour différents petits délits, mais aussi des faits de violence.
Selon nos informations, une main courante avait été déposée par le passé pour des coups donnés sur sa plus jeune sœur. On ne sait pas quand, cette main courante a été déposé, mais ces violences ont bien été signalées. Le procureur doit donner une nouvelle conférence de presse, ce mercredi à 18h.
Tout comme celle du suspect, la garde à vue de ses proches a été prolongée hier soir. Ils sont soupçonnés de non-dénonciation de crimes. Suspectés d'avoir fourni un faux alibi au suspect. En tout cas, leur version concernant son emploi du temps de vendredi soir ne concorde pas avec celle du jeune homme de 23 ans.
Certains de ces amis d'enfance disent l'avoir perdu de vue, il y a quelques années, il se serait renfermé, enchainant les formations. À Épinay-sur-Orge, ces arrestations et surtout les preuves ADN ont eu pour effet de faire légèrement retomber la tension.
"C'est un vrai soulagement de savoir qu'il n'est plus dans la rue. Après, ça n'empêche qu'on ne va pas non plus ne pas faire attention à nos enfants. On ne va pas prendre des mesures un peu plus rigoureuses pour justement éviter qu'un tel drame se reproduise", raconte une habitante.
"Je me couche en pensant à ça, je me lève en pensant à ça. Je suis bloquée là-dessus, je fais ce que je peux à mon niveau", ajoute-t-elle.
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