Le principal suspect dans la mort de Louise est toujours en garde à vue mercredi 12 février. Son ADN a été retrouvé sur le corps de la jeune fille, mais sa garde à vue, ainsi que celles de trois membres de sa famille, a été prolongée. "Nous sommes là pour avoir un certain nombre de preuves", a expliqué le commissaire Jean-Paul Megret, secrétaire national du Syndicat indépendant des commissaires de Police, invité de RTL.
La garde à vue est aussi prolongée pour comprendre les motivations du suspect. L'ADN du suspect trouvé sous les ongles de la victime est-elle une preuve irréfutable ? "C'est un élément majeur [...] mais il ne suffit pas de ça", a étayé le commissaire. La vidéosurveillance est une autre preuve qui peut être utilisée, tout comme "le travail sur la téléphonie", a-t-il ajouté.
Malgré la garde à vue, l'enquête se poursuit. "Il s'agit de ne négliger absolument aucun élément", a indiqué le commissaire Jean-Paul Megret. Ainsi, un autre couple a été mis en garde à vue avant celles en cours. "Dès qu'on a une piste, on va au bout de cette piste. Sinon, quand on arrive au procès pénal, tout peut être reproché [...] L'objectif c'est de ne pas avoir une seule preuve ou une seule piste", a conclu le policier.
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