L’ADN du principal suspect âgé de 23 ans interpellé hier soir a été retrouvé sur les mains de Louise, a annoncé le parquet d’Evry, mardi 11 février. Le corps de la jeune fille avait été retrouvé samedi 8 février dans un parc d’Épinay-sur-Orge. Elle a été poignardée une dizaine de fois au thorax et au cou.
"C’est un tournant indéniable dans l’enquête", assure François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche en criminologie de la gendarmerie nationale (IRCGN), au micro de RTL.
S’il indique qu’il ne faut pas tirer des conclusions hâtives, François Daoust estime que le nombre d’éléments réunis par les enquêteurs à l’encontre du principal suspect convergent vers son implication dans le crime. "Il a des griffures… Et l’ADN découvert sur les mains était peut-être de l’ADN sous les ongles. Là, on rentre dans quelque chose qui ne constitue pas un simple contact par hasard, c’est un contact physique entre une personne et une autre", explique-t-il.
Pour François Daoust, la police technique et scientifique a fait faire "un pas majeur" à l’enquête qui pourrait mener à un "aboutissement immédiat". Mais il précise toutefois que ce n’est "pas terminé" et que la découverte de l’ADN marque l’entrée dans une nouvelle étape des investigations.
"Le procureur de la République va faire un réquisitoire pour l’ouverture d’une information et il confiera l’enquête à un juge d’instruction", indique le spécialiste. "Derrière, il va y avoir tout le parcours de l’enfance de ce jeune homme, les expertises psychiatriques, son environnement, pourquoi un tel passage à l’acte… Donc on s’inscrit dans tous les éléments qui vont construire le futur procès", ajoute le général Daoust, énonçant les prochaines étapes des investigations.
Concernant le faisceau d’indices qui pointent vers le suspect, la doudoune qu’il portait sur les images de vidéosurveillance récupérées par les autorités aurait disparu. Ce vêtement est désormais un des éléments de l’enquête qui pourra contribuer à construire l’accusation. Il devrait être recherché, au même titre que l’arme du crime.
"Le fait de maintenir en garde à vue le suspect et ses proches évite le dépérissement des preuves", explique François Daoust, ajoutant que "ça permet aux enquêteurs de continuer des perquisitions au domicile des uns et des autres et de manière plus élargie de retrouver, que ce soit dans un conteneur poubelle ou ailleurs, la doudoune, l’arme du crime… On pourra retrouver des traces de sang… Sans qu’ils ne détruisent des preuves pour protéger le suspect. Donc il y a encore énormément de travail", conclut le général Daoust.
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