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Mort de Jean Pormanove : humiliations, consentement, autopsie… Sur quels éléments va se porter l’enquête ?

Un drame interroge le monde du streaming et de la régulation des contenus en ligne. Raphaël Graven, connu sous le nom de Jean Pormanove est décédé à l'âge de 46 ans. Il diffusait fréquemment des vidéos où il subissait des sévices physiques. L'homme a été retrouvé mort dans son sommeil alors que les caméras continuaient de tourner.

Le streamer Jean Pormanove

Crédit : Capture Instagram - @jeanpormanove

JEAN PORMANOVE - Sur quels éléments va porter l'enquête ?

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Thomas Prouteau - édité par Lilly San Juan Paoli

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Raphaël Graven dit Jean Pormanove a été retrouvé sans vie dans son lit durant un live dans la nuit du 17 au 18 août. Les caméras continuaient d'enregistrer et diffuser du contenu sur sa chaîne. Entouré de plusieurs streamers au moment du drame, le parquet a ouvert une enquête. L'objectif est de déterminer si les violences auxquelles il était soumis durant les vidéos ont conduit à sa mort. Le dossier a été confié à la police judiciaire de Nice, déjà saisie depuis décembre.


Les personnes impliquées dans ces vidéos affirment qu'il s'agissait d'une mise en scène consentie. Selon eux, le streamer était partie prenante, notamment des revenus générés par la chaîne constitués essentiellement de dons d'internautes en demande de plus de contenu. 


L'autopsie ordonnée sera déterminante. Si les légistes relèvent des traces de coups et des indices d'une mort violente, la version de la mise en scène s'effondre. S'ils se rendent compte que la mort était naturelle, les enquêteurs devront établir si Jean Pormanove était soumis contre sa volonté à ces violences.

Une diffusion qui interroge

Les vidéos de sa chaîne de direct sont hébergée par la plateforme australienne Kick, dont les règles de modération sont nettement moins strictes que d'autres.

À écouter aussi

En janvier 2025, le streamer avait été entendu par la police et avait assuré lui-même qu'il était consentant pendant ses vidéos. La justice avait alors confisqué tout le matériel vidéo et informatique. Le but était d'analyser les rushs non diffusés, notamment pour jauger l'emprise éventuelle exercée. Le groupe avait rapidement tout racheté et repris ses diffusions extrêmes et violentes. 

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