Mort d'Emile : les enquêteurs analysent des traces suspectes retrouvées sur la jardinière saisie

Les gendarmes ont mené une fouille jeudi 13 mars au sein de l'église du hameau où a disparu le petit Émile. Une jardinière a été saisie et les enquêteurs analysent des traces suspectes qui ont été retrouvées dessus.

Le petit Emile, mort dans une forêt du Haut-Vernet

MORT D'ÉMILE - Les enquêteurs analysent des traces suspectes retrouvées sur la jardinière saisie

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On en sait plus sur les raisons qui ont poussé les gendarmes de la section de recherche de Marseille à saisir cette jardinière, jeudi dernier 13 mars, à côté de l'église du hameau où a disparu le petit Emile. Selon les informations de RTL, confirmant nos confrères de BFMTV, les enquêteurs ont utilisé du bluestar, un produit qui réagit et devient bleu phosphorescent au contact d'une éventuelle trace de sang, même très ancienne. Selon plusieurs sources concordantes, plusieurs traces ont ainsi été découvertes sur cet imposant bac à fleur qui a donc été saisi pour être analysé à l'institut criminel de la gendarmerie nationale (IRCGN) à Pontoise.

Désormais, l'expertise devra déterminer s'il s'agit bien de traces de sang, si elles sont d'origine humaine ou animale et enfin à qui elles appartiennent grâce à un prélèvement ADN. "Le bluestar réagit notamment aux traces ferreuses, comme le sang, la terre chargée en fer ou encore la peinture au plomb", souligne une source proche de l'enquête, un faux-positif n'est donc pas à exclure.

Les gendarmes auraient été mis sur cette piste à la suite d'une lettre anonyme reçue en février dernier, une parmi tant d'autres, mais elle aurait donc piqué leur curiosité. Cette fouille rassure, en quelque sorte, les habitants du hameau. "C'est rassurant de savoir qu'ils n'ont pas abandonné", confie une habitante au micro de RTL. "On attend une réponse, c'est tout. De savoir ce qui s'est passé, c'est tout. Toutes les enquêtes, c'est comme ça. Des fois, il n'y a jamais de résultat. On verra bien."

Aucune garde à vue n'a eu lieu depuis le début de l'enquête. "Pour l'instant, on n'a pas trouvé une petite ficelle qui permette de lier les faits ou quelques faits à une personne en particulier", estime François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, invité sur RTL. "Pour mettre quelqu'un à garde à vue, il vaut mieux avoir un dossier bien construit. (...) La garde à vue, ça ne peut marcher qu'une seule fois." Toutes les pistes restent étudiées à ce jour : celle de l'accident individuel, de l'accident causé par une tierce personne ou bien la piste criminelle.

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