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Les proches de Lola Daviet, le 17 octobre 2025
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
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Le meurtre de Lola avait bouleversé l'opinion et enflammé la classe politique. Trois ans après les faits, le procès aux assises de Paris s'est ouvert ce vendredi 17 octobre. Dahbia Benkired est accusée d'avoir violé, torturé et tué cette adolescente de 12 ans.
À l'entrée dans le box de l'accusée, vêtue d'un gilet noir sur T-shirt blanc, tandis que celle-ci déclinait son identité, une des proches de l'adolescente a éclaté en sanglots avant de sortir quelques instants. "Moi, j'aimerais demander le pardon à toute la famille, déclare-t-elle, interrogée pour la première fois à la barre. C'est horrible ce que j'ai fait, je le regrette". À ces mots, la mère de la petite fille a éclaté en sanglot.
Installés sur le banc des parties civiles, la famille et les proches de la victime, visages marqués, parfois en pleurs, ont revêtu un T-shirt blanc, imprimé d'un dessin du visage d'une enfant blonde et souriante, ouvrant de grands yeux : "Tu étais le soleil de nos vies, tu seras l'étoile de nos nuits", y est-il écrit.
Un pardon sur une chose comme ça, ça ne sera jamais envisageable.
Jordan, l'un des frères de Lola, au micro de RTL
À la barre, Delphine, la maman de Lola, a demandé à ce que justice soit rendue pour sa fille. Thibaut, le frère de Lola demande à l'accusée : "au nom de tous les tontons, tatas, les cousins, parrain et marraine, ma mère et mon père qui n'est plus là, que vous disiez toute la vérité et rien que la vérité à toute la France et à nous."
Meurtre de Lola : l'accusée "demande pardon à toute la famille"
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Interrogé au micro de RTL ce vendredi, Jordan, l'un des frères de la jeune fille, demande "juste que la justice fasse son travail". "Par rapport à ce qui a été fait à Lola, il faut qu'elle dise des choses, qu'elle assume ce qu'elle a fait, demande-t-il. C'est ce que toute famille de victimes souhaiterait, que tout ce qui a été fait soit reconnu. Qu'elle prenne la peine qu'elle doit prendre en fonction de ce qu'elle a fait".
Et de conclure : "Franchement, je pense qu'à mon avis, un pardon sur une chose comme ça, ça ne sera jamais envisageable". La personnalité de l'accusée, aujourd'hui âgée de 27 ans, mais aussi le mobile du crime, sur lequel elle n'a jamais donné de véritable explication, seront au cœur des débats prévus pour durer six jours avant un verdict attendu le 24 octobre.
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