Les infos de 6h - Réforme de la PJ : les policiers français ne veulent pas reproduire l'erreur de la Belgique

Les syndicats de police réclament un geste du ministère de l'Intérieur face à la contestation de la réforme de la Police judiciaire (PJ). À Marseille, les enquêteurs ont décidé de limiter leurs interventions en situation de protestation. 

Les fonctionnaires de la PJ sont en général des taiseux, qui travaillent le plus souvent dans l'ombre. S'ils s'exposent ainsi, c'est qu'ils en ont gros sur la conscience. Pour Thomas, chef de groupe à l'Office anti-stupéfiants à Marseille, la réforme est dangereuse. "Les missions de la PJ sont essentielles à la sécurité de nos concitoyens. Tel qu'il est présenté, le futur exercice de l'investigation en France n'offre pas les garanties de défense face à la criminalité organisée." 

Il prend l'exemple de la Belgique et des Pays-Bas qui ont pris de telle réforme et sont depuis gangrénés par le narco-banditisme avec, comme point d'orgue, le projet d'enlèvement fin septembre du ministre de la Justice belge par la mafia néerlandaise de la drogue. "Des agents expérimentés de la PJ belge ont quitté les services. Maintenant, ils travaillent à des horaires restreints. Au jour où ils vont se rendre compte qu'ils ont fait une erreur, ils vont en avoir pour une dizaine à une quinzaine d'années pour reconstruire toute une filière." Thomas espère que la France ne fera pas la même erreur. 

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Pénurie - Dans les stations-services, les files d'attente se poursuivent ce dimanche matin. Malgré les mesures annoncées par le gouvernement, et notamment l'autorisation de circuler pour les camions-citernes le week-end, 21 % des stations sont toujours à sec. 

Guerre en Ukraine - Le pont de Crimée, infrastructure clé reliant la Russie à la péninsule annexée, a rouvert partiellement à la circulation après avoir été en partie détruit samedi par une énorme explosion. C'est un coup dur symbolique pour Moscou qui ouvre une enquête.

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