Le procès du 13 novembre touche à sa fin. Les avocats de Salah Abdeslam vont plaider cet après-midi, vendredi 24 juin. Mais comment défendre un homme qui n'a montré aucun remords et qui a choqué les familles des victimes ? Les avocats sont sous pression.
En effet, ils sont pris à parti depuis dix mois, au procès, à l'épicerie ou même par des amis qui leur reprochent de "défendre un monstre". L'attitude de l'accusé ne les aide pas car celui-ci a déclaré qu'il "se moque de la justice des hommes et que la charia prime sur les lois".
Les avocats vont donc défendre l'accusé afin de revendiquer l'honneur de leur robe, défendre l'indéfendable. Les deux avocats sont jeunes, ils ont 32 ans, le même âge que Salah Abdeslam. Mais ils n'ont rien laissé passer au procès en étant précis sur le dossier. Une attitude qui a sans aucun doute permis que Salah Abdeslam s'exprime au procès, laissant entrevoir un homme en proie à des contradictions.
L'accusé se revendique d'être de l'état islamique mais se retrouve en sanglot à l'évocation de sa mère. Qu'il ait renoncé ou non a explosé sa ceinture ne change rien. Les deux avocats vont tenter d'éviter à leur client la prison à vie.
Politique - Emmanuel Macron perd 4 points dans les sondages de bonnes opinions après les législatives et atteint désormais 38%. Élisabeth Borne, elle perd 9 points et se retrouve à 41%.
Ukraine - Le pays obtient officiellement le statut de candidat à l'entrée au sein de l'Union européenne.
Transports - Une partie des conducteurs de la SNCF sont en grève aujourd'hui. Un train sur trois en moyenne va circuler sur les lignes H, J et R. Ils revendiquent une hausse de salaire et de meilleures conditions de travail.
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