La journée d'expertise psychiatrique était très attendue ce jeudi 21 avril à la cour d'assises spéciales de Paris, où le procès des attentats du 13 novembre suit son cours. Ces sept derniers mois, Salah Abdeslam n'a eu de cesse de changer d'attitude. Les psychiatres chargés de cette expertise ont la lourde tâche de se plonger dans la tête du principal accusé.
Les deux experts qui s'avancent à la barre sont de vieux routiers des assises, leur renommée n'est plus à faire. Ils tiennent d'emblée à prévenir la salle comble que cette expertise sera forcément décevante, tout simplement parce que Salah Abdeslam "c'est la banalité du mal". L'accusé n'est pas un grand pervers, n'est pas un grand psychopathe. C'est un humain ordinaire.
Mais alors que se passe-t-il dans la tête de Salah Abdeslam ? Les deux experts décrivent un accusé enfermé dans un système totalitaire qui pense à sa place, mais c'est un perroquet intelligent. Sa personnalité d'avant est toujours là, enfouie. Sera-t-il capable de se réhumaniser ? "Cela voudrait dire accepter les émotions", rétorquent les psychiatres. Risquer la dépression, c'est son choix désormais, continuer dans cette posture de combattant de Daesh ou bien redevenir ce petit gars de Molenbeek, ni meilleur ni pire qu'un autre.
Depuis le box des accusés, Salah Abdeslam les écoute attentivement. Il avait confié auparavant espérer sortir de prison un jour, se marier et avoir des enfants.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte