Les infos de 6h - Marseille : ce que l'on sait de la mort d'un homme probablement touché par un tir de flash-ball

Dans la nuit de samedi à dimanche, en marge des émeutes à Marseille, un jeune homme de 27 ans s'est effondré en pleine rue sans raison apparente. Selon les premiers éléments de l'enquête, il a succombé à un choc violent au niveau du thorax, causé par le tir d'un projectile de type flash-ball. Des pillages étaient en cours non loin de là, vers 1h du matin.

Ce jeune homme de 27 ans circulait sur son scooter sur une grande artère du centre-ville, près de son domicile. Un témoin l'a vu chuter sur la chaussée sans cause apparente, victime, on le saura après, d'un arrêt cardiaque. Il n'y avait personne d'autre dans la rue, pas d'émeutiers ni de forces de police. L'homme a été transporté à l'hôpital, les premières constatations médicales permettent, selon le parquet, de retenir comme probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d'un projectile type flash-ball.

Pour l'instant, à ce stade, selon le parquet, il n'est pas possible de déterminer le lieu où cet impact est intervenu. Une enquête est en cours, menée par la PJ, l'IGPN a été saisie. Ce jeune homme a-t-il pu participer aux pillages et aux émeutes qui se déroulaient cette nuit-là quelques rues plus bas ? A-t-il circulé dans cette zone-là, a-t-il pu être touché et s'écrouler un peu plus loin ? Les enquêteurs tentent de retracer, à l'aide de la vidéo-surveillance, son trajet. Mais selon nos informations, la tâche s'annonce ardue et sans doute assez longue.

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Émeutes - 8 jours après la mort de Nahel à Nanterre, le calme est revenu mais le bilan des violences dépasse celui des émeutes de 2005 qui avaient duré trois semaines. L'image de la France est ternie, voilà pourquoi Bruno Le Maire est monté au créneau sur la chaine américaine CNN.

Justice - Le calme est revenu mais reste une question : comment gérer la violence des mineurs ? On sait que les émeutiers étaient souvent très jeunes et les mineurs ne peuvent pas être jugés en comparution immédiate. À Béziers par exemple, trois jeunes sont convoqués devant la justice mais seulement le 30 août. Alors le procureur a pris des mesures : d'ici là, ils ont interdiction de sortir entre 22h et 6h du matin.

Football - Didier Deschamps prend position sur les émeutes de ces derniers jours. Le sélectionneur de l'équipe de France sera l'invité exceptionnel de Mohamed Bouhafsi dans Focus Dimanche sur RTL. Il soutient l'appel au calme lancé par ses joueurs et estime qu'ils sont légitimes dans leur prise de parole.