Les infos de 6h - États-Unis : ce que l'on sait de la fusillade qui a fait 4 morts dans un lycée

Un adolescent de 14 ans a ouvert le feu sur des professeurs et des camarades, le 4 septembre dans l'état de Géorgie. Le bilan est lourd.

Un policier en intervention devant le lycée frappé par une fusillade mortelle en Géorgie ce mercredi 4 septembre 2024.

Crédit : Megan Varner / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Le journal RTL de 6h du 05 septembre 2024

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L'assaillant n'est âgé que de 14 ans. Ce 5 septembre, dans un lycée de l'état de Géorgie, aux États-Unis, une nouvelle fusillade a fait quatre morts, deux élèves et deux professeurs, ainsi que neuf blessés. Le jeune tireur cerné par la police s'est rendu sans résistance.

Colt Gray, le suspect, a été placé en garde à vue. Il était déjà dans les radars des autorités et notamment du FBI. L'année dernière, sur Internet, il aurait posté sur un forum de jeux vidéo des photos d'armes en menaçant de les utiliser dans une école.

Les autorités locales étaient alors allées à son domicile pour l'interroger. Le jeune garçon avait nié être à l'origine de ces menaces. Interrogé par la police, son père avait confirmé qu'il avait des armes à la maison, mais qu'elles étaient sous clé.

Pourtant, c'est bien une arme automatique que le jeune adolescent a utilisée. Tous les lycées du comté resteront fermés pour la semaine. Judd Smith, le shérif local, a tenté de retenir son émotion face à la presse.

"Je n'aurais jamais imaginé que je m'adresserais aux médias au cours de ma carrière à propos du mal absolu qui s'est produit aujourd'hui, déclare-t-il. J'ai mal au cœur pour ces enfants, mais je tiens à dire très clairement que la haine ne prévaudra pas dans ce comté."

Depuis les années 70, 70 fusillades ont éclaté dans les écoles en Géorgie, mais celle de mercredi reste la plus meurtrière dans l'histoire de cet état du sud-est des États-Unis.

Cette fusillade intervient en pleine campagne, à deux mois exactement de la présidentielle. Kamala Harris appelle à mettre fin à "une épidémie de violence armée", quand Donald Trump dénonce le geste d'un "monstre malade et détraqué".

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