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Les infos de 6h - Attaque au couteau à Paris : le parcours déroutant de l'assaillant
Condamné pour ses liens avec des djihadistes notoires, l'homme était suivi pour des problèmes psychiatriques jusqu'au mois d'avril dernier.
Le Pont de Bir-Hakeim côté 16eme arrondissement où s’est terminé l'attaque au couteau, le 2 décembre 2023
Crédit : Nicolas Burnens / RTL
Deux jours après l'attaque terroriste qui a fait un mort et deux blessés légers près du pont de Bir-Hakeim à Paris, on découvre le parcours particulièrement déroutant de l'assaillant, qui est toujours en garde à vue ce lundi 4 décembre.
Il s'agit d'Armand Rajabpour Miyandoa, un Franco-Iranien de 26 ans, fiché S, qui a passé quatre ans derrière les barreaux après avoir été condamné pour ses liens avec des djihadistes notoires et un projet d'attentat à la Défense. Il se présentait depuis comme un repenti et allait même jusqu'à dénoncer l'islam radical.
Il était malgré tout suivi, surveillé depuis sa sortie de prison en 2020, la justice avait prévu une sorte de filet de sécurité en lui imposant un suivi de trois ans dans le cadre d'un sursis avec mise à l'épreuve. Après plusieurs incidents, notamment en octobre 2020, alors qu'Armand Rajabpour Miyandoa est entré en contact avec le futur assassin de Samuel Paty, le parquet national antiterroriste a obtenu le renforcement des obligations à respecter.
Un suivi psychiatrique interrompu
Le jeune est également soumis à une injonction de soins, un suivi psychiatrique resserré, contrôlé par un médecin coordonnateur car son état, qui a commencé par des crises d'angoisse en prison, semble empirer. En avril dernier, à la fin de ce suivi judiciaire, les renseignements ont pris le relai, la DGSI le suivant de très près.
Il y a encore quelques semaines, sa mère s'inquiétait du comportement de son fils, qui avait tendance à se replier sur lui-même, mais aucun élément ne suffisait à l'interpeller.
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