Attaque au couteau à Paris : l'assaillant a "prêté allégeance à l'État islamique" dans une vidéo

Ce live consacré à l'attaque au couteau à Paris est terminé pour aujourd'hui.

Pour les Jeux Olympiques, il y aura à Bir-Hakeim "un cordon qui empêchera les gens de rentrer si ils n'ont pas présenté des documents", "un QR code".

"Nous avons mis des périmètres de sécurité à Paris, et dans toutes les grandes villes qui vont accueillir les Jeux Olympiques pour qu'il ne se passe pas ce genre de choses et qu'on puisse contrôler l'identité des personnes", a-t-il affirmé.

Gérald Darmanin était l'invité du JT de 20 heures sur TF1.

"Ce qu'il faut sans doute changer", a-t-il affirmé, "c'est le fait que les pouvoirs publics, le préfet, les policiers, puissent demander et exiger des injonctions de soin. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas"

"Une des conclusions de tout ça, on en a parlé autour de la Première ministre, est qu'il doit y avoir des obligations de soins psychiatriques".

"Je n'ai aucun tabou pour protéger les Français", affirme le ministre. "Quand on dit 'le prefet peut demander la consultation et donc l'enfermement psychiatrique de quelqu'un, c'est une proposition que nous étudions"

“Fin octobre 2023, la mère de l’agresseur a signalé son inquiétude quant au comportement de son fils qui se repliait sur lui-même”, a dit le procureur de la République antiterroriste pendant la conférence de presse.

“Toutefois, aucun élément n’avait permis de susciter de nouvelles poursuites pénales dans ces circonstances”

Le procureur de la République antiterroriste a également détaillé les antécédents psychiatriques de l'assaillant.

L'homme a été suivi "avec mise à l'épreuve" après qu'il ait pris contact via les réseaux sociaux avec un individu radicalisé, le futur auteur de l'assassinat de Samuel Paty.

"L'évolution de troubles psychiatriques" déjà repérés pendant sa détention a "poussé le Pnat a requérir une nouvelle expertise psychiatrique", explique le procureur.

A la suite de cette expertise, l'auteur des faits a été soumis à une "injonction de soins". Ce suivi a duré jusqu'à la fin de la mise à l'épreuve, en avril 2023.

Lors de sa conférence de presse, le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard, est revenu sur le profil de l'assaillant.

Armand Rajabpour-Miyandoab a publié avant les faits sur son compte X (ex-Twitter) une vidéo, dans laquelle il prête allégeance à l’État islamique. Dans la vidéo, il salue les djihadistes intervenant dans plusieurs régions du monde, de l'Afrique au Pakistan.

Cette vidéo a été publiée sur un compte créé début octobre. Dans ses tweets, de nombreuses mentions de Gaza, de la Palestine et du Hamas.

Le suspect, converti à l'islam en 2015, "avait très rapidement versé dans l'idéologie jihadiste". Il consultait des vidéos de propagande et avait noué des liens avec des djihadistes, "dont certains étaient déjà actifs en zone irako-syrienne".

L'auteur avait d'ailleurs déjà été condamné en 2018 pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme". RTL s'est procuré le jugement de l'affaire. En savoir plus ⤵

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Attaque au couteau à Paris : ce que l’on sait de la précédente condamnation de l’assaillant

Lors de sa conférence de presse, le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard, est revenu sur le déroulé de l'attaque et de l'arrestation de l'assaillant.

Après l'attaque, lorsque les policiers s'avançaient vers l'assaillant, celui-ci a crié "Allah akbar" et a affirmé aux policiers avoir une ceinture explosive. Il a tenté de s'enfuir boulevard Kennedy, avant de trouver refuge dans un square et d'être maîtrisé par les policiers, qui ont "fait usage à deux reprises" d'un Taser.

Le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard, a tenu une conférence de presse ce soir.

Il a rappelé le bilan de l'attaque, qui a fait une victime, ainsi que deux blessés, qui après un passage à l'hôpital pour obtenir des soins "ont pu rentrer à leur domicile".

Les deux personnes qui accompagnaient la victime décédée "restent particulièrement choquées". Elles sont encore "sous surveillance médicale" et "n'ont pas pu être entendues pour le moment".

Doit-on s'inquiéter de la sécurité de Paris à l'approche des JO ? Pas selon le maire du 15e arrondissement, Philippe Goujon, invité sur RTL ce matin.

"Je crois que le ministre de l'Intérieur et le préfet de police ont vraiment mis le paquet sur la sécurisation" de Paris, affirme l'édile.

"La meilleure preuve c'est que ce terroriste aurait pu continuer à agresser des personnes, et qu'il a été arrêté très rapidement par une patrouille, intervenue aussitôt après avoir été prévenue", précise le maire.

"Cela veut dire que le quadrillage le soir, la nuit, pendant la journée, est assez optimal".

Les invités de RTL

ATTAQUE À PARIS - Philippe Goujon est l'invité de Stéphane Carpentier

03/12/2023 à 09:40 — 04m51s

Le maire du quinzième arrondissement de Paris, Philippe Goujon, était l'invité de RTL ce dimanche matin. Il s'est rendu dans la soirée d'hier sur le lieu de l'attaque, près de la Tour Eiffel.

"C'est un secteur qui est très fréquenté par les touristes (...). Nous sommes à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel", explique-t-il.

"Je pense que ce site n'a pas été choisi au hasard par le terroriste, dans la mesure où la Tour Eiffel, c'est le symbole de la France, et il y a bientôt les Jeux Olympiques".

Les invités de RTL

ATTAQUE À PARIS - Philippe Goujon est l'invité de Stéphane Carpentier

03/12/2023 à 09:40 — 04m51s

L'homme qui a semé l'effroi en attaquant des passants au niveau du pont de Bir-Hakeim samedi est déjà connu de la justice antiterroriste. L'assaillant, Armand Rajabpour-Miyandoab, est un Français de 26 ans d'origine iranienne. Il a déjà été condamné en mars 2018 à cinq ans de prison dont un avec sursis pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme".

RTL s'est procuré le jugement de l'affaire. En savoir plus ⤵

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Attaque au couteau à Paris : ce que l’on sait de la précédente condamnation de l’assaillant

Le Conseil français du culte musulman a appelé dimanche à la "vigilance" les "musulmans de France", redoutant que "ce drame tragique soit également instrumentalisé par des officines d'extrême droite pour exacerber les tensions et stigmatiser toute une communauté".

Trois "membres de l'entourage" d'Armand Rajabpour-Miyandoab sont actuellement en garde à vue, a indiqué dimanche le parquet national antiterroriste.

La ministre allemande de l'Intérieur a dénoncé un "crime abominable". "Nos pensées vont à la famille et aux amis de la personne tuée, ainsi qu'aux autres blessés de cet acte horrible", a déclaré Nancy Faeser, lors d'une interview au groupe de médias Funke.

L’auteur de l’attaque au couteau samedi soir à Paris présente le profil d’un individu "psychotique, solitaire, sans vie sociale, instable et très influençable", d’après une source au sein du renseignement à RTL. D’après la même source, l’ancien condamné pour terrorisme était "très suivi par la DGSI" ces derniers mois, sans qu’il n’y ait eu de motif judiciaire pour l’interpeller.

Sa situation psychiatrique instable était connue et aurait justifié d'une prise en charge médicale mais une hospitalisation sous contrainte s'est révélée impossible en "l’absence de trouble à l’ordre public". Selon le Direction générale de la sécurité intérieure, près de 20% des 5.128 individus fichés pour radicalisation au FSPRT présentent des troubles psychiatriques.

D'après les informations de RTL, il avait arrêté son traitement psychiatrique, les premiers signalements sur l'arrêt de ses médicaments datant du printemps 2022.

Manuel Bompard a appelé dimanche à "ne pas donner de signification générale" à l'attaque au couteau à Paris. "Je ne pense pas que toutes les personnes qui s'émeuvent de la situation au Proche-Orient se sentent solidaires de l'acte d'un déséquilibré comme celui-ci", a-t-il dit sur LCI.

Les deux personnes blessées au marteau samedi soir dans une attaque près de la Tour Eiffel, qui a aussi fait un mort d'un coup de couteau, sont "en bonne santé", a indiqué dimanche le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau.

Invitée sur le plateau du Grand Jury ce dimanche 3 décembre, la ministre de la transition énergétique précise que le "risque terroriste" existe à quelques mois des JO de Pairs. "Il est important."

"Nous déjouons grâce à l'action de Gérald Darmanin et de nos services de renseignement, dont nous avons doublé les moyens depuis six ans, un attentat tous les deux mois", explique Agnès Pannier-Runacher.

15 jours avant l'assassinat de Samuel Paty, l'assaillant de Paris avait échangé des messages avec l'auteur avant d'être mis hors de cause par la justice. Mathieu Delahousse, journaliste spécialiste de ces questions à l'Obs, rappelle sur X (anciennement Twitter) que l'individu échangeait avec de nombreux djihadistes passés à l'acte (affaire du Père Hamel égorgé à Saint-Étienne-du-Rouvray et assassinat du couple de policiers à Magnanville).

RTL Matin

Attaque au couteau à Paris : islamisme radical, troubles psychiatriques, Samuel Paty... ce que l'on sait de l'assaillant

03/12/2023 à 09:58 — 01m34s

L'assaillant a publié sur les réseaux sociaux une vidéo de revendication de son attaque, ont confirmé à l'AFP des sources policières et sécuritaires. Dans la vidéo, l'assaillant évoque "l'actualité, le gouvernement, le meurtre de musulmans innocents", a détaillé la source sécuritaire. A ce stade, les enquêteurs ne savent pas quand elle a été tournée, mais elle a été postée en ligne "concomitamment" au passage à l'acte, selon cette source.

"J'adresse toutes mes condoléances à la famille et aux proches du ressortissant allemand décédé ce soir lors de l'attaque terroriste survenue à Paris et pense avec émotion aux personnes actuellement blessées et prises en charge", a écrit Emmanuel Macron sur X.

L'assaillant, Armand Rajabpour-Miyandoab, est un Français né en 1997 de parents iraniens. Il a été interpellé peu après les faits et placé en garde à vue. Connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques, l'agresseur a crié "Allah Akbar" au moment des faits, selon une source policière.

Il aurait dit aux policiers l'ayant interpellé qu'il "ne pouvait plus supporter que les musulmans meurent, tant en Afghanistan qu'en Palestine" et aurait aussi déclaré qu'il "en voulait" pour "ce qui se passait à Gaza" et que la France serait "complice de ce que faisait Israël" là-bas, a précisé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'un point presse sur place.
Les enquêteurs vont se pencher sur le suivi médical de l'auteur, un homme au "profil très instable, très influençable", selon une source sécuritaire à l'AFP.

L'homme de 23 ans qui a été tué samedi soir dans l'attaque au couteau et au marteau, près de la tour Eiffel à Paris, avait la double nationalité allemande et philippine, a appris l'AFP dimanche de source judiciaire.

Un assaillant a tué un touriste allemand à coup de couteau, avant de blesser deux autres personnes au marteau tout près de la Tour Eiffel, samedi 2 décembre aux alentours de 21h entre les XVe et XVIe arrondissements de la capitale. Le suspect a été interpellé par les forces de l'ordre puis placé en garde à vue.