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Les infos de 18h - Attaque à Paris : "C'est en passant qu'un monsieur nous a alertés", témoigne Patrick Pelloux, urgentiste
Le médecin urgentiste était de garde hier soir quand il a pris en charge, avec ses collègues, la victime de l'attaque terroriste au couteau à Paris.
Une attaque au couteau a fait un mort et deux blessés à Paris, près de la Tour Eiffel, le samedi 2 décembre 2023.
Crédit : DIMITAR DILKOFF / AFP
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Après l'attaque terroriste près du pont Bir-Hakeim à Paris qui a fait un mort et deux blessés, Élisabeth Borne a présidé à Matignon, à la demande d'Emmanuel Macron, une réunion sur la sécurité, en présence des ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin, de la Justice Eric Dupond-Moretti et de la Santé Aurélien Rousseau. Le procureur anti-terroriste doit également tenir une conférence de presse à 19h30. On en saura peut-être plus sur les conditions de cet attentat, sur les faits et sur le profil de l'assaillant.
Un témoignage, recueilli sur RTL, vient s'ajouter aux faits déjà connus sur l'attaque : celui du médecin urgentiste qui est intervenu. Ce n'est pas un inconnu, puisqu'il s'agit de Patrick Pelloux, le président de l'Association des médecins urgentistes, qui était de garde hier soir. "On avait été déclenchés par la régulation du SAMU de Paris pour une intervention dans le 16ème arrondissement de Paris. Et en fait, c'est en passant qu'un monsieur nous a alertés en nous disant 'venez vite, il vient d'y avoir une attaque' "
"On a fait le maximum"
"Les pompiers sont arrivés en même temps, et on s'est tous concentrés sur la victime", raconte-t-il. "Ils étaient à Paris, en couple, avec l'une de leurs amies. Ils marchaient sur le pont de Bir-Hakeim et le type est arrivé vers eux, a priori en prétextant (demander) une cigarette. Ils ont dit 'non non', et là il a sorti son couteau et massacré le monsieur". "On a fait le maximum de ce qu'on sait faire à l'heure actuelle pour sauver le malade", soupire l'urgentiste. Le jeune homme qui décède est un touriste allemand et philippin, qui allait bientôt fêter ses 24 ans.
"On a appliqué le protocole de soins qu'on a pour les attaques au couteau dans le cadre d'attaques terroristes", détaille l'urgentiste. "Sa conjointe et son amie étaient dans un état...", se désole l'homme. "Il était infirmier, et les deux étaient aussi infirmières, donc il y a un dialogue qui s'est établi (...). On a très vite compris qu'on avait à faire à des collègues". L'assaillant a ensuite traversé le pont de Bir-Hakeim pour s'en prendre à d'autres passants avec un marteau. Il a fait deux blessés légers. L'homme a ensuite été neutralisé par des policiers à l'aide d'un Taser.
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