Le seul membre encore vivant des commandos du 13 novembre, Salah Abdeslam, est à nouveau entendu ce mardi 15 mars devant la Cour d'Assises spéciale de Paris. Au cours d'une audience concernant les préparatifs de l'attentat, l'accusé a multiplié les provocations.
Salah Abdeslam n'aurait raté ce moment pour rien au monde. Depuis plusieurs jours, l'accusé boudait l'audience, il avait refusé de venir. Mais ce mardi, c'est sa journée. Alors, il en profite, il joue avec la cour avec délectation. Le président l'interroge sur ses aller-retours à travers l'Europe en septembre et octobre 2015. Cinq convois pour ramener les terroristes jusqu'à Bruxelles, l'accusé en reconnaît deux. "Ce sont mes frères dans l'islam. Ils fuyaient la guerre, exactement comme en Ukraine". La salle frémit alors de colère.
"Qui vous a demandé de faire ces trajets ?", demande le président. Salah Abdeslam sourit, "no comment", répond-il. "Qui a payé ?", poursuit le président. "De l'argent qui vient de quelque part", dit l'accusé. "Pourquoi acheter trois bidons d'oxygène actif, utilisé pour faire du TATP ?" À nouveau, Salah Abdeslam répond par de la provocation. À une avocate : "C'est bon, vous avez accouché là ?" Au président : "Hé oh, vous m'écoutez là ?"
"Si la France m'avait mieux traité, peut-être que j'aurais parlé", assène l'accusé, "Vous avez bousillé ma vie". Cette fois, la salle explose. "130 morts !", hurle une rescapée. Des parents l'interpellent : "Et nos enfants sous terre !", la clameur se transforme alors en applaudissements de rage. Le président est obligé de suspendre. Ce soir encore, la vérité a déserté le procès.
Guerre en Ukraine - Après des bombardements russes, Kiev se prépare à passer les 36 prochaines heures sous couvre-feu. La circulation sera interdite dans la ville "à partir d'aujourd'hui" à 20 heures (19 heures à Paris) et jusqu'à 7 heures jeudi.
Coronavirus - Une deuxième dose de rappel contre la Covid-19, la quatrième pour certains, est disponible pour les Français de plus de 80 ans ainsi que pour les résidents d'Ehpad.
Russie - La journaliste russe arrêtée après avoir brandi une pancarte anti-guerre en direct à la télévision a été jugée cet après-midi. Elle risquait jusqu'à 10 jours de prisons mais n'écope finalement que d'une amende.
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