Salah Abdeslam comparaissait à nouveau ce mercredi 9 février à la cour d'assises spéciale de Paris. Le seul membre encore en vie des commandos du 13 Novembre, a affirmé mercredi au procès de ces attaques avoir renoncé à enclencher sa ceinture d'explosifs le soir des attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.
"Les personnes qui n'ont tué personne, on ne peut pas les condamner comme si on avait les têtes de l'État islamique, ce n'est pas possible", a-t-il déclaré, "en réalité, on se dit 'j'aurais dû l'enclencher ce truc' (…), on se dit 'est-ce que j'ai bien fait de faire marche arrière ou j'aurais dû aller jusqu'au bout?'"
Plus tôt dans la journée, le terroriste se défendait d'avoir blessé quiconque le soir des attentats. "Je n'ai tué personne et je n'ai blessé personne", a-t-il déclaré, "Même une égratignure, je ne l'ai pas faite". Lorsque l'une avocate des parties civiles le questionne sur ce "repentir actif", Salah Abdeslam répond : "Je ne suis pas le seul (parmi les accusés) à parler de marche arrière, on a entendu plusieurs personnes dire 'moi je ne suis pas capable, je me suis ravisé'".
"Ces personnes qui étaient là dans les terrasses (…) Moi j'ai fréquenté des cafés branchés comme ça. Je mettais une chemise, je me parfumais, alors aller le lendemain dans le même café…", a-t-il continué. Parlant de manière générale de candidats aux opérations suicides, Salah Abdeslam a ajouté : "Il va forcément y avoir un moment où on se dit, 'est-ce que je le fais ou pas', il va pas s'éclater direct".
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