Le préfet de police de Paris Laurent Nunez a annoncé vendredi 31 mars au soir l'ouverture d'une enquête administrative et a saisi la procureure de la République à la suite d'une séquence pour le moins étonnante diffusée plus tôt ce jour-là dans l'émission Touche pas à mon poste (TPMP) sur C8.
Cyril Hanouna y interrogeait quatre hommes présentés comme appartenant, au moins pour deux d'entre eux, à la BRAV-M (Brigade de répression des actions violentes - motocycliste), qui fait polémique depuis quelques jours. Ils sont apparus tous les quatre le visage encagoulé, une capuche noire sur la tête et la voix modifiée, arborant chacun un brassard de police.
Problème, non seulement ces policiers n'étaient pas autorisés à s'exprimer publiquement mais en plus la préfecture de police assure avoir des éléments laissant penser que ces individus ne font pas partie de la fameuse BRAV-M.
Au moins une personne ne serait même plus policier. Cet homme aurait été révoqué il y a plusieurs mois déjà. Un certain Cédric qui arbore, comme les autres, une cagoule et un brassard police. "Des guignols usurpateurs", se désole un syndicat de commissaires.
La justice est désormais saisie. Ce sera au procureur de la République d'engager ou non des poursuites.
Politique - Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'Économie sociale et solidaire, a accepté de poser pour le magazine de charme "Playboy" à l'occasion d'un entretien de 12 pages à paraître la semaine prochaine. Selon les informations de RTL, ni l'Élysée, ni Matignon n'ont donné leur autorisation.
International - Hospitalisé mercredi 29 mars pour des pr