Au lendemain de la mort de trois chiens empoisonnés dans le Gard, les enquêteurs ne se demandent plus comment mais pourquoi ces animaux ont été tués. Le drame a eu lieu dimanche matin, à l'aube de la seconde journée du championnat de France de canicross, une course de chiens avec leurs maîtres.
Des boulettes de viande empoisonnées, de la taille d'une balle de ping pong, ont été retrouvées sur place. Elles étaient disséminées sur le parking champêtre du canicross, dans la nuit de samedi à dimanche. La compétition durait tout le week-end et rien n'avait été signalé samedi. Tout s'est donc déroulé dimanche matin.
Une concentration importante de répulsif anti-limace a été retrouvée dans ces boulettes, selon une vétérinaire. Anaïs est venue de Picardie pour ce canicross. Comme 500 autres participants, elle rentre aujourd'hui chez elle, la mort dans l'âme.
"On est arrivés, la directrice régionale de la fédération du canicross nous a tout de suite indiqués de ne pas descendre nos chiens, de faire très attention et de les laisser en laisse. Ensuite, on a vu des gens qu'on connaît, qui ont perdu leur chien. Par solidarité, tout le monde cherchait les boulettes pour être sûrs qu'il n'y en avait plus", raconte-t-elle. "Une scène assez choquante et traumatisante pour tout le monde. C'est vraiment un cauchemar éveillé".
Le sous-bois qui servait pour la compétition a été fermé par arrêté municipal. La zone est aujourd'hui totalement bouclée. Des enquêteurs se trouvaient encore sur place ce matin.
Les habitants, comme Corinne, se sentent particulièrement concernés. Ce lieu est souvent fréquenté par les locaux pour se promener. "Il faut encore continuer à faire des recherches, voir s'il n'y a pas d'autres boules empoisonnées qui trainent", estime-t-elle. "Du coup, on ne peut plus aller se promener, balader les chiens. On laissait les enfants se promener, faire du vélo, maintenant il faut faire attention. C'est désolant". L'enquête se poursuit, pilotée par le parquet de Nîmes. À ce stade, aucun suspect n'a été arrêté.
Réforme des retraites - Le recours à l'arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter sans vote la réforme des retraites à l'Assemblée serait "délirant", mais il sera peut-être inévitable pour le gouvernement, a estimé lundi la cheffe de file des députés RN Marine Le Pen.
Grève des éboueurs - Après une semaine de mobilisation contre la réforme des retraites, la grève des éboueurs se fait sentir dans les rues parisiennes. Ce lundi, 5.600 tonnes de déchets restaient non ramassées, selon la mairie, un volume qui augmente chaque jour.
Sécheresse - La totalité du département des Alpes-Maritimes a été placée lundi en alerte sécheresse. Mi-février, la majorité du département voisin du Var avait déjà été placé en alerte sécheresse. Les Bouches-du-Rhône ont également été placées le 14 février en état de "vigilance sécheresse".
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