Les infos de 12h30 - Terrorisme : deux policiers, suspectés de radicalisation, ont été désarmés

Un autre passage à l'acte serait-il possible ? Huit jours après l'attaque de la préfecture de Police du 3 octobre, les fonctionnaires encore traumatisés deviennent méfiants. Le changement de comportement du terroriste n'avait, en effet, pas fait l'objet d'un signalement. Depuis le drame, en l'espace d'une semaine, deux policiers de la région parisienne ont déjà été désarmés.

Le premier est un gardien de la Brigade anti-criminalité, en poste à Villeneuve-la-Garenne. L'homme de 34 ans aurait adopté un comportement jugé comme "prosélyte" vis-à-vis de ses collègues. Il refuserait de saluer les femmes et leur ferait régulièrement la morale. Mercredi 9 octobre, son chef lui a notifié son désarmement et l'a placé dans un service administratif. 

Le second policier concerné par cette mesure est un officier en service au Fijais, le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles et violentes. Ce fonctionnaire avait déjà fait beaucoup parler de lui depuis sa conversion à l'Islam en 2008. Il avait, en effet, une pratique radicale de la religion, mais il l'avait "mise de côté" depuis quelque temps. Ce jusqu'à une récente colère sur le sujet, qui a conduit à une demande de suspension à titre conservatoire. Si cette dernière est acceptée, elle durera au maximum 3 mois, à moins qu'une plainte ne soit déposée à son encontre.

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