Les infos de 12h30 - Procès de l'assassinat de Samuel Paty : ce qu'a dit le premier accusé à la barre

Au deuxième jour du procès de l'assassinat de Samuel Paty, ce 5 novembre, un ami d'enfance du terroriste se défend d'avoir pris part à l'attaque.

Le procès de l'assassinat de Samuel Paty, le 4 novembre 2024

Crédit : Benoit PEYRUCQ / AFP

Le journal RTL de 12h30 du 05 novembre 2024

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Les premiers mots des accusés dans le procès de l'assassinat de Samuel Paty. C'était ce mardi 5 novembre devant la cour d'assises spéciale de Paris, au deuxième jour d'audience. Huit personnes, âgées de 22 à 65 ans, sont jugées pour l'assassinat du professeur d'histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines.

Deux d'entre eux le sont pour complicité d'assassinat terroriste, crime passible de la perpétuité. Les six autres pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, ils risquent 30 ans de prison. Les juges ont commencé le parcours d'un des deux accusés qui risque la perpétuité, un Tchétchène ami d'enfance du terroriste.

Interrogé brièvement par le président de la cour sur le fait qu'il est jugé pour complicité de l'assassinat de Samuel Paty, le jeune homme de 23 ans déclare d'une voix ferme qu'il conteste les faits. Vêtu d'une chemise blanche, sous un gilet crème, une large mèche de cheveux plaqués sur le front, l'accusé est revenu longuement sur son enfance en Russie, le départ précipité vers la France quand il avait 9 ans.

Après une scène traumatisante, l'enlèvement de son père par des hommes, libéré ensuite, mais couvert de cicatrices, enlèvement que le jeune homme ne sait toujours pas expliquer. "Aujourd'hui, il y a un certain tabou dans ma famille", dit-il. Cette famille s'installe à Évreux, dans l'Eure. C'est là, en sixième, qu'il se rapproche du terroriste. Tous deux sont issus de la communauté tchétchène.

Il reconnaît qu'un an avant l'attentat, il a repéré un changement d'attitude chez son ami, mais "jamais", assure-t-il, il n'a imaginé "qu'il se radicalisait". Les faits seront abordés plus tard. Il est reproché à cet accusé d'avoir notamment accompagné le terroriste la veille de la mort de Samuel Paty, pour acheter un couteau. "Il m'a dit que c'était un cadeau pour son grand-père", s'est défendu le jeune Tchétchène au cours de l'enquête. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.

À écouter également dans ce journal

Michelin - Le groupe annonce ce 5 novembre qu'il va fermer ses usines de Cholet et de Vannes avant 2026. Environ 1.200 salariés sont concernés. Michelin s'engage à les "accompagner avec des solutions sur-mesure".

États-Unis - Le scrutin qui s'ouvre ce mardi 5 novembre est annoncé comme l'un des plus serrés de l'histoire du pays. Jusqu'au bout Kamala Harris et Donald Trump ont tenté de convaincre les indécis dans les états clés, tandis que les sondeurs sont incapables de qui prendra le dessus.

Netflix - Le siège de Netflix France a été perquisitionné ce 5 novembre par l'office central de lutte contre la corruption et les infractions financières. Ils sont soupçonnés de blanchiment de fraude fiscale aggravée et de travail dissimulé en bande organisée. Une enquête avait été ouverte par le parquet national financier en novembre 2022.

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