Les infos de 12h30 - Nouvelle-Calédonie : ce que l'on sait de la mort de deux hommes après une opération du GIGN

Quatre mois après le début des émeutes, la Nouvelle-Calédonie n'en a pas fini avec les violences. Deux hommes de la tribu kanake de Saint-Louis sont morts dans la nuit du 18 au 19 septembre dans cette ville située au sud de Nouméa, tués par des gendarmes du GIGN pendant une opération. Cela porte à 13 le nombre de morts depuis le mois de mai.

Cette opération des forces de l'ordre a eu lieu à Saint-Louis où plusieurs individus cagoulés ont tiré sur une équipe du GIGN, selon le procureur. L'un des gendarmes a alors ouvert le feu, tuant deux hommes de 29 et 30 ans. 

Ces deux hommes font partie d'un groupe d'une dizaine d'individus recherchés depuis le mois de juillet pour des tentatives de meurtre sur les forces de l'ordre. Ils sont depuis retranchés dans le fief indépendantiste de Saint-Louis et multiplient les tirs contre les équipes de gendarmes qui patrouillent. 

C'est ce que raconte Marie-Laure, une habitante de Mont-Dore, la commune voisine. "On attend qu'une chose, c'est qu'ils se rendent", affirme-t-elle. Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées dans la matinée, rassemblement au cours duquel les forces de l'ordre sont une nouvelle fois intervenues, faisant usage de gaz lacrymogène.

La tension est toujours forte au sud de la Grande Terre

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Si la tension est nettement redescendue depuis mi-juillet, le sud de la Grande Terre (l'île principale de l'archipel) est toujours inaccessible par la route. Les forces de l'ordre ont totalement fermé six kilomètres de route en raison de l'insécurité qui règne au niveau de la tribu de Saint-Louis, bastion indépendantiste et passage obligé à une dizaine de kilomètres de Nouméa.

En quatre mois, la gendarmerie estime avoir essuyé plus de 300 coups de feu. En raison de la fermeture de la route, les 1.200 personnes habitant à la tribu ne peuvent y accéder qu'à pied et après avoir présenté une pièce d'identité aux gendarmes pour pouvoir passer les "verrous", au nord et au sud. Seuls les services de secours et les ambulances peuvent traverser Saint-Louis.

Ailleurs en Nouvelle-Calédonie, la quasi-totalité des barrages mis en place depuis le 13 mai ont été levés et la circulation a été rétablie partout. Le couvre-feu instauré depuis les émeutes reste toutefois en vigueur de 22h à 05h et va même être aménagé et renforcé à partir du 21 septembre et jusqu'au 24 septembre, date symbolique sur ce territoire du Pacifique. Il sera alors en vigueur de 18h à 6h.

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Portugal - Une douzaine d'incendies continuent de ravager le nord et le centre du pays. Plus de 100.000 hectares ont déjà été dévastés, soit 1.000 km².

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