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La Nouvelle-Calédonie (illustration)
Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP
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En pleine crise politique, le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, enchaîne les consultations depuis ce mardi 7 octobre avec le socle commun et les partis d'opposition. Au cœur de ces négociations, on retrouve d'une part le budget, sujet de discorde des derniers gouvernements, et d'autre part, l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
L'urgence autour de la Nouvelle-Calédonie tient à la proposition de loi organique visant à reporter les élections provinciales, condition indispensable à la mise en œuvre de l'accord de Bougival signé en juillet entre les non-indépendantistes, l'État et les indépendantistes.
Le texte devait être examiné fin septembre au Sénat, mais son examen a été repoussé faute de gouvernement. Il devait être de nouveau examiné au Sénat ce mercredi 8 octobre en séance publique, selon plusieurs sources parlementaires.
Le temps presse. La loi doit être promulguée avant le 2 novembre, soit quatre semaines avant le scrutin prévu au plus tard le 30 novembre. À défaut, les électeurs calédoniens seraient automatiquement convoqués pour renouveler les assemblées provinciales, ce qui compromettrait l'application de l'accord déjà fragilisé par son rejet par les indépendantistes du FLNKS.
Manuel Valls a mis en garde ce mercredi 8 octobre contre une dissolution de l'Assemblée nationale qui pourrait "hypothéquer l'avenir de la Nouvelle-Calédonie" en remettant en cause l'accord de Bougival signé en juillet, au risque de "replonger dans le chaos et la violence".
"Provoquer une dissolution, ce serait d'abord hypothéquer l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, érigée désormais en priorité par le Premier ministre et les présidents des assemblées", écrit le ministre des Outre-mer démissionnaire dans une tribune publiée par Le Figaro. "Il faut maintenant que le Parlement se saisisse d'une proposition de loi organique pour reporter les élections provinciales, et d'un projet de loi constitutionnelle. La dissolution empêcherait d'avancer, voire conduirait à remettre en cause l'accord", écrit le ministre.
Manuel Valls met en garde : "Le risque que la Nouvelle-Calédonie replonge dans le chaos et la violence serait alors immense".
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